La chute de la maison Limon - Grand Format

Jean Cassou

(Préfacier)

,

Marcel Carayon

(Traducteur)

,

Albert Bensoussan

(Traducteur)

Note moyenne 
Ramon Perez de Ayala - La chute de la maison Limon.
La Chute de la Maison Limon (1916) reste, en raccourci, et grâce au talent de son auteur, Ramon Pérez de Ayala, un véritable inventaire de ce qu'on... Lire la suite
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Résumé

La Chute de la Maison Limon (1916) reste, en raccourci, et grâce au talent de son auteur, Ramon Pérez de Ayala, un véritable inventaire de ce qu'on a appelé " l'Espagne noire " : caciquisme archaïque, clientélisme politique, grandes femmes bréhaignes en habit noir, frère incestueux en esprit mais, en acte, sadique assassin, violence et passion se disputant le territoire étriqué d'une province espagnole où agonise la bannière qu'un Hemingway qualifia de " sang, pus et permanganate ", avec, en apothéose, l'ultime séquence du garrot et des hyènes hurlantes qui annonce, déjà, le tomber de rideau camusien de L'Étranger. Baignant dans l'irréalité et une société fossile, ce court récit nous en apprend bien plus, dans sa concision et l'efficacité de sa charge, qu'une vaste histoire de cette Espagne, promise, vingt ans après, à de sanglants affrontements.

Caractéristiques

  • Date de parution
    20/05/2004
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-84362-240-9
  • EAN
    9782843622403
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    94 pages
  • Poids
    0.11 Kg
  • Dimensions
    11,5 cm × 20,0 cm × 0,7 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Ramon Perez de Ayala

Ramon Pérez de Ayala (1881-1963) est, à l'égal d'un Unamuno ou d'un Palle Inelan, l'une des plus grandes plumes espagnoles du XXe siècle, d'où naîtra un chef-d'œuvre, Belarmino et Apolonio (1921), rêverie socratique de deux personnages qui évoluent dans l'Espagne des tabous et des préjugés. Avec la liberté de parole des Bouvard et Pécuchet, ils bâtissent sous nos yeux, dans une stupéfiante mise en abîme, leur propre roman. Il avait précédemment produit, il est vrai, un scandaleux premier roman, Ténèbres sur les cimes (1907), parabole du destin d'une humanité médiocre, partagée entre fêtards et prostituées. La Patte du renard (1912) nous offre le portrait d'un Hamlet aboulique, proprement unamunien. La rie de bohème lui inspire Entremetteuses et danseuses (1913), à l'ironie décapante. Grand défenseur de la démocratie, il applaudira à l'avènement de la République, en 1931, dont il sera l'ambassadeur à Londres, avant de choisir l'exil et le silence ; il ne reviendra en Espagne qu'en 1954, quelques années avant sa mort.

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