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Lucien Lautrec (1909-1991) s’inscrit dès les années cinquante dans le courant majeur de la nouvelle école de Paris, avec Jean Bazaine, Jean Le Moal ou Alfred Manessier… Sa peinture de l’époque, et jusqu’à sa mort, apparaît comme « abstraite », ou plutôt « non-figurative », comme il la définissait lui-même. Car ce qu’elle propose est une décomposition du réel en éclats de couleurs et de lumière. Et cet ouvrage, partant de sa période figurative (avant-guerre), montre clairement cette démarche.
Notamment à travers des paysages où la figuration s’estompe tableau après tableau. Mais où parfois le titre reste, car c’est bien un Rideau d’arbre ou La Véranda que l’artiste a peints, même si on n’en discerne plus les contours, d’abord restitués en lignes dynamiques et puissantes ; puis – aboutissement de la recherche du peintre – dans des formes géométriques rigoureusement assemblées.