Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Très importante dans l'œuvre de ce précurseur que la critique a longtemps méconnu, L'image dans le tapis évoque une chapelle littéraire anglaise...
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Très importante dans l'œuvre de ce précurseur que la critique a longtemps méconnu, L'image dans le tapis évoque une chapelle littéraire anglaise des années 1896, avec son Dieu, un écrivain de génie ; sa prêtresse, une jeune femme de lettres ; ses desservants, jeunes critiques déroutés mais fervents au point d'aller jusqu'aux Indes chercher la clef du mystère qu'est le don de créer. La vie privée met en scène un petit groupe d'Anglais que le hasard réunit dans un grand hôtel suisse. Groupe très distingué qui comprend un romancier célèbre, une grande actrice, un homme du monde accompli, et qui se trouve recéler d'étranges éléments de fantastique. Les deux autres nouvelles sont délibérément des histoires de fantômes contées par un compatriote d'Edgar Poe pour qui le surnaturel n'est pas un procédé de métier, mais correspond à une sourde obsession. La redevance du fantôme, histoire d'une maison hantée où le fantôme paie chaque trimestre 133 dollars de loyer pour la maison qu'il hante. Les amis des amis, histoire plus chargée de résonances psychologiques, de deux êtres écartelés et rapprochés l'un de l'autre de façon également mystérieuse et d'un troisième personnage qui se heurte cruellement à la barrière qui sépare le visible de l'invisible. Un petit chef d'œuvre d'humour feutré, d'un chic très anglo-saxon.