Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce livre n'est pas un recueil de témoignages, encore moins une étude historique sur les camps. Parti d'un constat que l'indicible de l'expérience concentrationnaire...
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Résumé
Ce livre n'est pas un recueil de témoignages, encore moins une étude historique sur les camps. Parti d'un constat que l'indicible de l'expérience concentrationnaire a suscité
une grande littérature, il aborde celle-ci par la médiation d'œuvres littéraires, notamment celles de Varlam Chalamov, Alexandre Soljenitsyne, Primo Levi, Robert Antelme, Imre Kertész, Tadeusz Borowski, et s'interroge sur les procédés que l'art du XXe siècle a élaborés, en Europe, pour saisir les manifestations extrêmes des États totalitaires communistes et nazis. Au-delà d'une réflexion politique, la littérature des camps révèle une tentative de penser cet état de conscience très particulier où l'homme, absent à lui-même, accède pourtant aux fondements de la vie. Trace matérielle de situations limites, les textes analysés permettent d'envisager une ontologie de l'univers concentrationnaire, mais aussi d'aborder la modernité à travers l'un des grands thèmes qu'elle affectionne, le refus de la représentation et, partant, à travers la question du vide, du néant. Ce dernier, paradoxalement garant d'un noyau irréductible de l'être, s'enracine dans le collectif, rappelant les grands textes mythiques du passé.
Née à Moscou en 1958, Luba Jurgenson vit à Paris depuis 1975. Elle est écrivain, traductrice et maître de conférences en littérature russe à l'université Paris-IV Sorbonne.