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Lens n'est pas seulement une ville où le football est roi, ni la cité qui a été choisie pour l'implantation du Louvre en province. Complètement rasée lors de la Grande Guerre, elle a décidé de ne pas être reconstruite "à l'identique" comme Arras, sa voisine. Regroupés en une puissante association, ses commerçants ont fait appel à des architectes novateurs qui ont décliné, partout où ils le pouvaient, les gammes de l'Art déco.
Malgré les dégâts causés par le bombardement du 11 août 1944, la plus grande partie de ce trésor architectural est encore visible. Il suffit de lever les yeux : les façades du centre ville, la gare d'Urbain Cassan, l'intérieur de la faculté Jean-Perrin et le mobilier de nombreuses églises à proximité de l'ancienne capitale minière offrent au visiteur des splendeurs à admirer. Mises en valeur par les photographies de Laurent Lamacz, commentées par les textes d'Arnaud Debève, elles figurent dans ce 9e Dossier de Gauheria destiné à révéler - pour un prix modique - un patrimoine encore trop méconnu.
