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....Le développement remarquable de l'activité archéologique à l'époque du mandat est dû en grande partie à l'action de la nouvelle administration mise en place au lendemain de la première guerre mondiale. Après une brève période où d jeunes officiers furent chargés de contrôler la préservation des sites archéologiques, un service des Antiquités a été créé sous le patronage de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, souvent en association avec le musée du Louvre.
Sous l'impulsion de cet organisme créé par Jean Chamonard, dirigé ensuite par Charles Virolleaud puis par Henri Seyrig de nombreux chantiers ont été ouverts, de Qadesh à Tell Ahmar, de Tell Brak à Karkémish et Arslan Tash, de Byblos à Mari, de Hama à Ras Shamra ou encore de Doura-Europos à Apamée, sans parler des prospections régionales, des expéditions aériennes du père Poidebard dans le "désert de Syrie" ou des entreprises de sauvetage des grands monuments de Baalbeck, de Palmyre ou du Krack des Chevaliers.
Ce travail d'historiographie vient combler une lacune importante dans l'approche de l'archéologie au Proche-Orient entre les deux guerres. De plus, dans la mesure où Mathilde Gelin a su intégrer cette enquête dans une perspective historique, il contribue à éclairer un aspect trop souvent négligé de l'histoire du mandat et de la naissance des jeunes républiques de Syrie et du Liban....
