Quand je prévois une escapade à l’étranger, j’adore me préparer. J’achète le mini guide, je regarde des photos, j’imagine un itinéraire et parfois je m’achète un guide de conversation. J’ai déjà le catalan en un rien de temps, l’italien facile et l’anglais pour les manches.Et le dernier en date: « L’Amour sans peine » de François Ayroles. Je m’explique, après une relation longue durée je ne savais plus bien comment m’y prendre. Alors, ce titre m’apparut comme une évidence. C’était le manuel parfait pour moi. Sauf que, sur la couverture les personnages
semblent s’éloigner du livre et de son sujet. En criant! L’amour sans peine, mission impossible?
Je décidai de pallier à mon incompétence et me plongeai dans l’ouvrage. « L’amour sans peine » c’est l’anti guide de l’amour.
L’auteur réussit à croquer par une succession de scènes et de situations les aléas des relations.
On suit tour à tour les profs en cours et leurs élèves, les musclés à la salle de sport ou le bureau des amours trouvés. D’ailleurs, saviez -vous que l’on ne peut retrouver qu’un amour que l’on a véritablement perdu?
C’est une sorte de réécriture illustrée des Fragments d’un discours amoureux. À la lecture on se délecte des échanges entre les protagonistes, c’est subtil, étonnant et surtout comique. L’auteur nous divertit de ses formules qui font mouche.
Dans un style épuré et sobre, en noir et blanc, l’auteur dessine des personnages simples aux visages détaillés et expressifs.
Cette bande dessinée est à l’image de son sujet principal : spontanée, surprenante, émouvante, drôle et inquiétante.
C’est un anti manuel, sans conseil à suivre ou recette magique mais bien une suite de scènes ponctuées d’aphorismes qu’on prend plaisir à lire et regarder. On sourit, on s’étonne et surtout on se reconnait. On se retrouve aux différents âges de l’amour, de la bluette au coup de foudre, de l’amour avec un grand A à la relation d’une vie.
Marie SATOUR (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
RECOMMANDE PAR LE SITE CULTURE-CHRONIQUE
Quand je prévois une escapade à l’étranger, j’adore me préparer. J’achète le mini guide, je regarde des photos, j’imagine un itinéraire et parfois je m’achète un guide de conversation. J’ai déjà le catalan en un rien de temps, l’italien facile et l’anglais pour les manches.Et le dernier en date: « L’Amour sans peine » de François Ayroles. Je m’explique, après une relation longue durée je ne savais plus bien comment m’y prendre. Alors, ce titre m’apparut comme une évidence. C’était le manuel parfait pour moi. Sauf que, sur la couverture les personnages semblent s’éloigner du livre et de son sujet. En criant! L’amour sans peine, mission impossible?
Je décidai de pallier à mon incompétence et me plongeai dans l’ouvrage. « L’amour sans peine » c’est l’anti guide de l’amour.
L’auteur réussit à croquer par une succession de scènes et de situations les aléas des relations.
On suit tour à tour les profs en cours et leurs élèves, les musclés à la salle de sport ou le bureau des amours trouvés. D’ailleurs, saviez -vous que l’on ne peut retrouver qu’un amour que l’on a véritablement perdu?
C’est une sorte de réécriture illustrée des Fragments d’un discours amoureux. À la lecture on se délecte des échanges entre les protagonistes, c’est subtil, étonnant et surtout comique. L’auteur nous divertit de ses formules qui font mouche.
Dans un style épuré et sobre, en noir et blanc, l’auteur dessine des personnages simples aux visages détaillés et expressifs.
Cette bande dessinée est à l’image de son sujet principal : spontanée, surprenante, émouvante, drôle et inquiétante.
C’est un anti manuel, sans conseil à suivre ou recette magique mais bien une suite de scènes ponctuées d’aphorismes qu’on prend plaisir à lire et regarder. On sourit, on s’étonne et surtout on se reconnait. On se retrouve aux différents âges de l’amour, de la bluette au coup de foudre, de l’amour avec un grand A à la relation d’une vie.
Marie SATOUR (CULTURE-CHRONIQUE.COM)