L’enquête de Steve Hodel est plus que convaincante. Tout au long de ce pavé de presque 800 pages il nous décortique un fait divers jamais élucidé, et nous révèle la face cachée de la police du Los Angeles des années 40. Corruption, crimes, scandales sexuels, tout y est. Avec une froide objectivité Hodel nous dresse le portrait de son père, impressionnant et génial, et celui de l’assassin du Dahlia, pervers et joueur, et à coup de preuves et de nombreuses pièces à conviction nous démontre les rouages d’une enquête étrangement menée, restée irrésolue pendant plus de 50
ans. Si parfois le foisonnement d’éléments peut paraitre rébarbatif et long, ce n’est que pour mieux éclairer le lecteur.
À lire après Le Dahlia noir de James Ellroy
L.A. police criminelle
Lyon est réputé pour ses bouchons, L.A. pour ses super flics, des types qui en impose autant que les stars de cinéma. On connaitra bientôt Lyon pour ses affaires de ripoux dont on a pas finit d'entendre parler... A los Angeles, depuis plusieurs dizaines d'années une affaire non élucidées continue de faire les dossiers de la presse estivale : la fameuse affaire du Dahlia noir. Et l'enquête pris un singulier tournant lorsque l'un de ses super flics par le plus grand des hasards tomba sur une piste incroyable. L'affaire fit tellement de bruit que James Ellroy y alla d'une préface, lui qui avait romancé ce crime et découvrit peut-être par la même occasion l'assassin de sa mère. C'est au décès de son propre père personnage qu'il a peu connu que Steve Hodel récupérant ses effets tombe sur un petit porte photo de femmes dont l'un d'elle lui rappelle quelque chose. Il remonte dans sa chambre d'hotel, sur la table d'acceuil un bouquet de Dahlia et là patatra : mais oui bon sang ! Que venait faire la photo de cette victime surnommée le dalhia noir dans les affaires de son père. Il suffit de peu de chose pour lancer un super flic de L.A. alors nous voilà pris à le suivre dans une enquête qu'il lance sur le champ. Et là de surprise en surprise de découvertes en découvertes, on tient peut-être le coupable mais en attendant on est pris dans une véritable enquête criminelle qui laisse songeur sur la belle époque des studio, les activités de son père et nous fait porter un regard nouveau sur les mystérieuses photos de Man Ray, on a froid dans le dos mais le bouquin ne nous tombe pas des mains. Un livre qui pourrait créer des vocations et l'un des seuls en son genre...