Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les lecteurs du fameux Je me souviens de Georges Perec se rappellent peut-être l'inscription qui figurait en tête de l'ouvrage : "Le titre, la forme...
Lire la suite
Les lecteurs du fameux Je me souviens de Georges Perec se rappellent peut-être l'inscription qui figurait en tête de l'ouvrage : "Le titre, la forme et, dans une certaine mesure, l'esprit de ces textes s'inspirent des I remember de Joe Brainard." C'est donc le modèle qui est ici proposé. Anecdotes, souvenirs, fragments - ces quatre cent quatre-vingt-dix-sept brefs paragraphes composent une autobiographie délicate et sincère, de l'enfance souriante à l'adolescence bégayante, au cours de laquelle l'auteur découvrit son homosexualité, en même temps qu'ils proposent un voyage nostalgique et coloré dans l'Amérique de son temps, une traversée des thèmes dont est faite en grande partie la littérature américaine.
Né en 1941 dans l'Arkansas, Joe Brainard s'installa au début des années soixante à New York, où il mourut en 1994. Il fut un artiste plasticien très intéressant : peintre, dessinateur et collagiste.