Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Constatant que certains philosophes supposent en chaque individu un moi clairement délimité et durable, qu'ils définissent comme tellement évident...
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Constatant que certains philosophes supposent en chaque individu un moi clairement délimité et durable, qu'ils définissent comme tellement évident qu'il serait absurde de chercher à en prouver l'existence, Hume entreprend, à la fin du livre I de son Traité de la nature humaine, une enquête sur cette instance, ou plutôt sur la tendance à imaginer une telle instance. Curieusement, la question de l'identité personnelle, qui occupe une position stratégique dans le Traité, n'est pas reprise dans les oeuvres suivantes. S'agit-il d'un échec ou Hume a-t-il trouvé une solution en suivant une autre voie ? La réponse se trouve peut-être dans sa théorie des passions.
Cette étude montre que la question du moi et le souci de ne pas répandre de notions vides ont conduit Hume à une réflexion sur l'écriture philosophique. L'enquête et ses enjeux méritent d'être récapitulés pour comprendre la position de Hume et les paradoxes de la notion d'identité personnelle.h