Guide des bonnes pratiques des enveloppes végétalisées du bâti - Grand Format

Toitures et murs végétalisés se développent depuis les années 1960 et constituent des techniques en constante évolution. Ces enveloppes végétalisées participent à l'amélioration du cadre de vie, concourent à la protection des étanchéités, et dans certains cas, à l'isolation thermique et phonique du bâtiment, ainsi qu'à la rétention des eaux de pluie. Elles participent à la réduction des îlots de chaleur et s'intègrent aux trames vertes urbaines.
Toitures et murs végétalisés contribuent au final au renforcement de la biodiversité en ville et dans les zones périurbaines en proposant des lieux d'accueil à la flore et à la faune. Ce guide publié par Le Vivant et la Ville se concentre sur les murs végétalisés intérieurs et extérieurs et sur les toitures intensives et semi-intensives. Il s'adresse principalement aux maitres d'ouvrage et maîtres d'oeuvre.
Architectes, promoteurs, copropriétés, collectivités locales, constructeurs, bureaux d'études, paysagistes... sont également concernés. Ce document de taille réduite vise à transmettre les éléments-clefs de la conduite de projets : structures, substrats, arrosage et fertilisation, choix des végétaux, entretien. Il rappelle qu'il est indispensable, dans tous les cas, de préparer les projets le plus en amont possible et de penser l'entretien dès la phase de conception.
Il faut aussi adapter les végétaux aux conditions spécifiques des sites, aux attentes esthétiques du client et au budget d'entretien prévu. Et il est crucial de bien penser les contraintes relatives à la circulation de l'eau et à son éventuelle récupération. Les professionnels y trouveront le rappel des grandes règles de l'art et des informations de base sur les documents réglementaires et professionnels à respecter : DTU, Avis Techniques, Règles professionnelles, etc.
Ce guide se fait aussi l'écho de retours de chantiers et propose une liste des points à vérifier avant de se lancer dans la réalisation. Ses informations permettent aussi de préparer l'évaluation des coûts et d'éviter les erreurs qui peuvent entraîner les surcoûts les plus fréquemment observés.