Georgette Leblanc (1869-1941)

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Maxime Benoît-Jeannin - Georgette Leblanc (1869-1941).
Ses récitals lui valent l'admiration de Mallarmé, Rodenbach, France, Jean Lorrain, Mirbeau, Judith Gautier, D'Indy, Saint-Saëns, Fauré, Dukas, Reynaldo... Lire la suite
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Résumé

Ses récitals lui valent l'admiration de Mallarmé, Rodenbach, France, Jean Lorrain, Mirbeau, Judith Gautier, D'Indy, Saint-Saëns, Fauré, Dukas, Reynaldo Hahn ... Rodin lui envoie des lettres étranges. Dans les salons, elle donne la réplique à Barrès. Elle est l'amie de Colette. Elle reçoit Oscar Wilde. Son frère Maurice Leblanc -créateur d'Arsène Lupin - la présente à Jules Renard, qui juge qu'elle a du génie. Sa carrière à l'opéra fut inégale, mais elle s'impose dans Thaïs, Carmen, Fidelio, Ariane et Barbe-Bleue, Castor et Pollux, et enfin, dix ans après son éviction scandaleuse, Pelléas et Mélisande, en 1912 à l'Opéra de Boston. Des conversations avec Stanislavki lui inspirent les représentations de La Tragédie de Macbeth et de Pelléas et Mélisande à l'abbaye de Saint-Wandrille, sa résidence d'été. Femme d'énergie, elle sert le théâtre de Maerterlinck avec un dévouement absolu à Paris et dans les grandes capitales européennes. Leur dialogue amoureux et intellectuel continue, exigeant et rude, jusqu'à la rupture en 1918. Le prix Nobel lui avait écrit : " Même si tu n'avais été femme, tu aurais été le seul être que j'eusse aimé complètement ". Il lui reconnaît un don d'écrivain-né. " Mon cher Maurice, (...), lui répond-elle, " Tu me diras " toujours mieux et plus exactement que moi-même ! Et qu'importe que cela vienne de toi ou de moi ... pourvu que la beauté naisse ! ... ". Elle se révolte cependant contre l'absorption totale de sa pensée et de sa personnalité. Trop tard. En marge de l'univers maeterlinckien, elle publie un unique roman, Le choix de la vie, où elle exprime la part d'elle-même la plus intime : sa bisexualité et l'amour des femmes. Pour elle, la vraie vie commence à New York, où elle s'exile en 1920. Sa nouvelle passion s'appelle désormais Margaret Anderson, fondatrice de The Little Review, qui a publié James Joyce et les avant-gardes littéraires et artistiques de France et d'Amérique. En France, elle tourne dans L'Inhumaine, film-manifeste de Marcel L'Herbier, qu'elle coproduit. En Italie, elle rejoint D'Annunzio au Vittoriale -brèves retrouvailles amoureuses et intellectuelles avec le dernier grand poète européen de sa génération. Son aventure singulière se poursuit encore pendant vingt ans, brassant tout : amour, mystique, poésie, musique ... " Elle habite des villas de crime, des hôtels cruels, des phares ", écrit Jean Cocteau. Elle meurt à soixante-douze ans, dans les bras de Margaret Anderson et de Monique S., le 26 octobre 1941. Il était temps de rendre justice à cette amante de la vie en lui restituant sa propre histoire.

Caractéristiques

  • Date de parution
    15/06/1998
  • Editeur
  • ISBN
    2-87106-197-1
  • EAN
    9782871061977
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    581 pages
  • Poids
    1.125 Kg
  • Dimensions
    15,5 cm × 24,0 cm × 5,2 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Maxime Benoît-Jeannin

Maxime Benoït-Jeannin vit à Bruxelles. Il travaille depuis huit ans à la biographie de Georgette Leblanc. Il est déjà l'auteur d'une biographie remarquée, Eugène Ysaye (Le Cri-Belfond, 1989) et de plusieurs romans, notamment : Mademoiselle Bovary (Le Cri/Belfond, 1991) Colonel Lawrence (le Cri-Jean-Michel Place, 1992).

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