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Le philosophe désire toujours panser. Voilà pourquoi il se refuse à être trouvé. Même lorsqu’il panse la mort, il ne s’invite pas à méditer, à tomber dans l’accident de cette pensée . La crise serait trop insupportable, semble-t-il ! Ne se protège-t-il pas de la souffrance ? Se peut-il que le philosophe soit trop vert pour mourir ? J’ai risqué la perte de la pensée avec la ferveur et la fièvre de l’explorateur qui pressent du connu l’inconnu pressant.
En le dés-oeuvrement des grammes, sable du langage, rets de la raison vacillante, s’ouvrir à l’expérience de la solitude, l’écrit des marges, Las dans le siphon de l’angoisse, l’arête, le cru du gisant mis à nu, à même la blessure imp(a)nsable, gratter les croûtes de l’analyse, plonger, ainsi s’en est allé.