Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Etourdissement : " Trouble caractérisé par une perte momentanée de conscience due à la fatigue, à l'insolation, à l'ivresse ou à toute autre cause,...
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Etourdissement : " Trouble caractérisé par une perte momentanée de conscience due à la fatigue, à l'insolation, à l'ivresse ou à toute autre cause, désirée ou non. " Chaque fois à partir d'un angle de vue différent, ce roman raconte trois étourdissements survenus dans l'existence mouvementée du Davidsbund. Née au début des années soixante, cette " ligue des compagnons de David " rassemblait quatre étudiants en architecture (Jacques, Paul, Pierre et Line) et un jeune ouvrier typographe (Jean) autour d'une même passion pour le cinéma, la littérature, la musique, l'art en général et la Révolution. Mais, selon l'auteur de ce livre (qui a connu des étourdissements du même genre), cette ligue a survécu à son mentor, le peintre David Grimbert, célèbre dans les années cinquante à Saint-Germain-des-Prés pour son engagement dans la Résistance et ses activités pré-situationnistes, ainsi qu'à la défunte Gauche prolétarienne où milita le Davidsbund après mai 1968. On l'aura compris : " étourdissement " est synonyme, ici, d'amour fou.
Historien de l'architecture, de la ville, de l'art des jardins et des paysages, Jean-Pierre Le Dantec vit et enseigne à Paris. Etourdissements est son quatrième roman.