Etat d'émeutes, Etat d'exception - Retour à la question centrale des périphéries

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Jean-Louis Olive et Laurent Mucchielli - Etat d'émeutes, Etat d'exception - Retour à la question centrale des périphéries.
Cinq ans ont passé depuis les émeutes de 2005. On a vu depuis diverses répliques qui ont marqué les esprits (Villiers-le-Bel) ou bien sont passées... Lire la suite
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Résumé

Cinq ans ont passé depuis les émeutes de 2005. On a vu depuis diverses répliques qui ont marqué les esprits (Villiers-le-Bel) ou bien sont passées inaperçues. Puis sont apparues quantité de publications réactives. Enfin, un certain nombre de lois et de décisions publiques ont découlé de ces émeutes. On peut dresser un bilan critique des politiques publiques menées en réponse à ces protestations collectives, c'est-à-dire s'interroger sur leur inefficacité tant il est clair que les problèmes n'ont pas fondamentalement changé, quand ils ne se sont pas aggravés. Nous avons tenu colloque en octobre 2006, un an et demi après les événements de Perpignan (fin mai 2005), un an après les émeutes de la région parisienne (fin octobre 2005), afin de croiser les regards et de mettre à distance les faits. Un groupe de chercheurs, de professionnels et d'étudiants, sociologues et géographes, s'est alors interrogé sur les violences émeutières, les révoltes périphériques et les processus de centralité, de légitimité et de conflictualité auxquels elles renvoient. Nous n'en avons pas fini avec ce problème, qui n'a de solution monocausale ni de résolution uniquement institutionnelle, surtout quand l'état d'exception ou d'urgence se banalise et ne fait qu'accentuer la relégation, l'exclusion voire la ghettoïsation des plus jeunes et des plus démunis.

Sommaire

  • VIOLENCES PENALES ET PERIPHERIES JUDICIAIRES
    • Pour une sociologie politique des émeutes urbaines en France
    • La classe politique française et les émeutes de novembre 2005 : silence et déni
    • Le "chaudron de la sorcière" : une lecture institutionnelle des événements de Perpignan
  • VIOLENCES TERRITORIALES ET PERIPHERIES SCOLAIRES
    • La carte de la discorde, la sectorisation scolaire à Perpignan, entre héritages politiques et expérimentations urbanistiques
    • Les représentations de l'altérité et la scolarisation des enfants gitans au collège J-S Pons : entre le discours officiel et les expériences vécues
    • Le paradoxe des enseignants en ZEP (de la formation à l'affectation)
  • VIOLENCES ANOMALES ET PERIPHERIES INSTITUTIONNELLES
    • La banlieue comme instrument de domination territoriale : de l'assignation au bannissement
    • Les jeunes chômeurs à l'épreuve du guichet : violences normatives, cognitives, économiques et symboliques du service public de l'emploi
    • De la violence des hommes à la barbarie de la société marchande

Caractéristiques

  • Date de parution
    09/12/2010
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-35412-078-8
  • EAN
    9782354120788
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    687 pages
  • Poids
    1.07 Kg
  • Dimensions
    16,0 cm × 24,0 cm × 4,0 cm

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À propos des auteurs

Jean-Louis Olive est Professeur de sociologie et d'anthropologie à I'UPVD, directeur du département de sociologie de 2007 à 2010, chercheur au VECT EA 2983 Axe 4 SALAM (Sociologie et Anthropologie des Labilités, des Altérités et des Mobilités). Laurent Mucchielli est sociologue et historien, directeur de recherche au CNRS, membre du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), laboratoire qu'il a dirigé de 2004 à 2009. David Giband est Professeur de géographie à l'UPVD, directeur du département de géographie et co-directeur du laboratoire FRE 3027 CNRS (Mutations des Territoires en Europe).

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