Ecrits sur Thérèse d'Avila

Luis de Leon

Bernard Sesé

(Traducteur)

Note moyenne 
Luis de Leon - Ecrits sur Thérèse d'Avila.
Les trois textes de Fray Luis de Leon sur Thérèse d'Avila, ici réunis, sont traduits et publiés pour la première fois en français. Pour le texte... Lire la suite
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Résumé

Les trois textes de Fray Luis de Leon sur Thérèse d'Avila, ici réunis, sont traduits et publiés pour la première fois en français. Pour le texte original, on pourra se référer à l'édition des oeuvres complètes de Fray Luis de Leon en espagnol (Obras completas castellanas. Prologos y notas del Padre Félix Garcia, O. A. S. Madrid, 1957, Biblioteca de Autores Cristianos), mais aussi, pour la troisième partie, à l'intéressante édition en fac-similé qui en a été faite par l'université de Salamanque (De la Vida, Muerfe, Virtudesy Milagros de la Santa Madre Teresa de Jesus. Edicion y estudio al cuidado de Maria Jesns Mancho y Juan Miguel Prieto, Ediciones de la Universidad de Salamanca, 1991). D'autres textes de Fray Luis de Leon sont disponibles en français : Les noms du Christ, traduits par Robert Ricard (Études Augustiniennes, Paris, 1978) et les Poésies complètes, traduites et présentées par Bernard Sesé (José Corti, Paris, 1993). Sur la relation de Fray Luis de Leon avec Thérèse d'Avila, on pourra se reporter avec profit à l'étude publiée par Tomas Alvarez, " Fray Luis de Leon Santa Teresa de Jesus. El humanista ante la escritora " dans l'ouvrage collectif Teresa de Jesus. Estudios historica-literarios, Roma, Teresianum, 1982 (p. 75-100). Les chapitres, titres de chapitres et paragraphes ont été introduits par l'éditeur pour faciliter la lecture.

Sommaire

    • Lettre dédicatoire aux Mères Prieure Anne de jésus et religieuses carmélites déchaussées
    • Apologie de Thérèse d'Avila
    • De la vie, la mort, les vertus et les miracles de la Sainte Mère Thérèse de Jésus

Caractéristiques

  • Date de parution
    09/03/2004
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-84590-040-6
  • EAN
    9782845900400
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    145 pages
  • Poids
    0.15 Kg
  • Dimensions
    11,9 cm × 18,4 cm × 1,1 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Luis de Leon

Luis de Leon est né à Belmonte, dans la province de Cuenca, en 1527, d'une famille d'origine juive. En 1533, sa famille s'installe à Madrid. Luis de Leon entre au couvent des Augustins de Salamanque en 1543. Il y fait profession l'année suivante et commence des études à l'université de Salamanque, alors à son apogée. Fortement attaché à la tradition, il est animé d'un esprit très indépendant voire rebelle. Intransigeant, voire intolérant, il est aussi pétri d'humilité et de charité. Extrêmement susceptible, il est aussi un authentique mystique. On le retrouve en 1555 lecteur à Soria, puis l'année suivante à l'École d'hébreu de l'Université d'Alcala de Henares. En mai 1557, il participe au chapitre général des Augustins à Palencia : il s'élève avec véhémence contre la vie relâchée de l'ordre et même contre le Provincial en personne. Licencié et maître en théologie en 1560, il n'obtient pas la chaire de Bible qu'il souhaitait, mais il est nommé l'année suivante à la chaire de saint Thomas. A la demande d'une religieuse du monastère de Sancti-Spiritus à Salamanque, il entreprend la traduction et le commentaire en castillan du Cantique des Cantiques, qui sera l'une de ses œuvres majeures. En 1563, il est nommé définiteur de son ordre et participe aux vives controverses qui opposent son ordre aux dominicains. Il fait également partie d'une commission de théologiens chargée d'examiner la Bible commentée par Francisco Vatablo. En 1572, à la suite de dénonciations, il est traduit devant le tribunal de l'Inquisition, à Valladolid, et incarcéré. D'autres professeurs hébraïsants sont eux aussi arrêtés : Gaspar de Grajal (qui mourra en prison trois plus tard), Martin Martinez Cantalapiedra et Alfonso Gudiel. Les chefs d'accusation sont les suivants : primauté donnée au texte hébreu de l'Ancien Testament sur la Vulgate, traduction du Cantique des Cantiques en langue vulgaire, ascendance juive. Bien des inimitiés et vengeances personnelles se mêlent insidieusement aux accusations d'hérésie provenant notamment des dominicains et des hiéronymites. Alors que le procès suit son cours, entrecoupé de multiples dépositions, témoignages, audiences, accusations, réfutations, requêtes, mémoires, questionnaires, Fray Luis, isolé dans une geôle secrète, connaît l'abandon et le désespoir. Le 14 mars 1573, Fray Luis termine son Amplia defensa où il répond violemment aux dénonciations des dominicains Bartolomé Medina et Leon de Castro qui l'ont fait incarcérer pour des raisons d'intérêt personnel. Le verdict du Conseil Suprême de l'Inquisition, proclamé le 7 décembre 1576, reconnaît l'entière innocence de Fray Luis, qui est enfin libéré après une incarcération de près de cinq années et fait le 30 décembre à l'Université de Salamanque une rentrée triomphale. Fray Luis obtient en 1578 la chaire de philosophie morale et l'année suivante la chaire d'Écriture Sainte. C'est dans cette même université de Salamanque qu'a lieu quelques années plus tard, en 1582, le fameux débat théologique entre dominicains, menés par Domingo Banez, et jésuites, sous la houlette de Luis Molina, sur le thème de la grâce et de la liberté. Fray Luis publie en 1583 un traité de morale Lie Perfecta casada (La Parfaite Épouse) qui obtient un vif succès, ainsi qu'un essai, De los nombres de Cristo (Sur les noms du Christ). Deux ans plus tard, c'est lui qui est chargé de mettre au point et de préfacer la toute première édition des œuvres de Thérèse d'Avila. A partir de 1586, Fray Luis travaille à la réforme de son Ordre dans lequel il accède à des postes de responsabilité : élu Vicaire Général de Castille le 3 mars 1591, il devient Provincial en août suivant. Il meurt le 23 août à Madrigal de las Altas Torres, dans la province d'Avila, quelques mois avant Jean de la Croix (14 décembre). Les poèmes de Fray Luis de Leon ne seront publiés que quarante ans après sa mort, en 1631, par le grand poète espagnol Francisco de Quevedo (1580-1645). Pour la puissance de leur élan mystique et l'élégance de la forme, ils comptent parmi les chefs d'œuvre de la littérature espagnole.

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