Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Yu-k'ö quand il peignait un bambou, Voyait le bambou et ne se voyait plus lui-même. Est-ce assez de dire qu'il avait perdu conscience de lui-même...
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" Yu-k'ö quand il peignait un bambou, Voyait le bambou et ne se voyait plus lui-même. Est-ce assez de dire qu'il avait perdu conscience de lui-même ? Comme en transe, il délaissait son propre corps. Son corps se transformait, devenait bambou, Et une fraîcheur inépuisable se créait. De Zhuangzi, il n'en est plus en ce monde. Qui pourrait alors comprendre une aussi profonde concentration ?
Un tel homme, il n'en est plus aujourd'hui.
(Su Dongpo)
On m'a raconté que les professeurs chinois disaient à leurs élèves : quand vous dessinez un arbre, ayez la sensation de monter avec lui quand vous commencez par le bas ". (Henri Matisse)