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Un homme avoue que, dans son " cinéma intérieur ", des souhaits de mort l'envahissent. Et pas de sa propre mort. Il nous en offre une projection privée. Les meurtres sont-ils réellement perpétrés ? C'est à vérifier. Car dans les films proposés, il est un instant imprévisible, un fait d'apparence anodin, où l'un des acteurs est de trop et dont l'autre a le désir d'être débarrassé ou de se débarrasser.
Ainsi Maurice, à Venise, cette nuit-là, époux à l'amour sans défaut, a-t-il porté à sa femme malade l'assistance qui l'aurait sauvée ? Eliane, à Paris, ce jour-là, suspectant son mari du pire, l'a-t-elle condamné à une fidélité indissoluble, et de la manière la plus expéditive ? Mathurin, le meilleur ami d'Edith faute d'en être l'amant a-t-il versé Un cocktail explosif à ce butor de Marceau dont Edith était amoureuse et qu'elle ne se résout pas à remplacer pour se consoler ? Dans chaque histoire nous pouvons nous reconnaître, portraiturés d'un trait aigu et malicieux.
Nous nous trouverons sans doute des circonstances atténuantes pour choisir le scénario dont nous aimerions être les vedettes. Encore faut-il obtenir le bon rôle qui n'est pas toujours celui qu'on aurait voulu !
