Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'invitation à fuir, la métaphore de la mutation, la soif de l'albatros baudelairien, 1a voyance emmurée, le sentiment léopardien de ne pouvoir "...
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Résumé
L'invitation à fuir, la métaphore de la mutation, la soif de l'albatros baudelairien, 1a voyance emmurée, le sentiment léopardien de ne pouvoir " sonder plus profondément ", Cézanne y répond par un attachement obstiné à la racine d'où il tire une secrète sève, une entente tacite à lui seul réservée, brûlante pudeur de la vitalité physique, les douleurs étant l'expression : de la profondeur en surface. " Vous sentez, vous, dit-il à Joachim Gasquet, que chaque coup de pinceau que je donne c'est un peu de mon sang mêlé à un peu de sang de votre père, dans le soleil, dans la lumière, dans la couleur [...]. Nous devons vivre d'accord, mon modèle, mes couleurs et moi. " Mieux encore. " La couleur est biologique, si je puis dire. La couleur est vivante, rend seule les choses vivantes. " Qui se sert de son sang comme Cézanne doit accepter la blessure et la guérison et, jamais endurci, que la plaie cicatrisée se rouvre. (Extrait de l'introduction d'Alfonso Gatto)