Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans une société hyper technologique, tous les habitants de la planète sont reliés au réseau de surveillance de leur zone gouvernementale. Les territoires...
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Dans une société hyper technologique, tous les habitants de la planète sont reliés au réseau de surveillance de leur zone gouvernementale. Les territoires Inuits, pourtant, ne suivent pas la règle commune ; là, pas de surveillance, une certaine liberté et de grands espaces sauvages où l'on peut échapper au reste du monde, soit pour le plaisir de retrouver la nature et des gestes ataviques , soit pour des raisons plus complexes et plus secrètes. Les gouvernements planétaires tentent désespérément de trouver une parade à cet indépendance, et d'en comprendre le pourquoi et le comment. Cela a, semble-t-il, fort à voir avec les narvals, ces mammifères marins à longue dent de licorne, et avec leur sonar si particulier. C'est un roman de science-fiction écologique, soutenu par une intrigue menée avec une grande subtilité, que nous offre Lilian Bathelot. L'interaction constante du récit et de ses méthodes narratives, le refus de toute concession à la simplification, font de "C'est l'Inuit qui concession le Souvenir du Blanc" un roman exceptionnelle brillant.