Années soixante, à 25 ans alors que rien ne l'y destinait, Jean pierre Abraham devient gardien de phare sur l’île de Sein, le phare d'Armen, un sacré bout de pierre qui en impose, dressé à la sueur du temps, des hommes et des saisons, au beau milieu des bras de « la dévorante ».
C'est une cartographie sensible d'un métier disparu, un texte brassé des écumes du lointain et de celles qui font tanguer les brumes intérieures.
S'ils sont bien deux sur cet ilot de solitudes, rongé de nuits humides et d'inquiétudes, jean pierre Abraham s'y dévoile seul ou quasi, entre deux quarts,
entre les lignes d'un carnet noirci d'incertitudes et de ressentis.
Armen est un texte extrêmement singulier, d'une âpreté vibrante, sculpté à l'os des sentiments. Un récit d'ambiances, d'une simplicité magnifique de dénuement, gorgé d'embruns entêtants, de gestes, d'ombres et de vides qui vous parcourent, où chaque mots brûlent d'une urgence viscérale.
C'est un corps à corps avec soi même, croqué dans les creux ventés de l'existence qui paradoxalement illumine le récit de ses pulsions de vie.
ARMEN
Années soixante, à 25 ans alors que rien ne l'y destinait, Jean pierre Abraham devient gardien de phare sur l’île de Sein, le phare d'Armen, un sacré bout de pierre qui en impose, dressé à la sueur du temps, des hommes et des saisons, au beau milieu des bras de « la dévorante ».
C'est une cartographie sensible d'un métier disparu, un texte brassé des écumes du lointain et de celles qui font tanguer les brumes intérieures.
S'ils sont bien deux sur cet ilot de solitudes, rongé de nuits humides et d'inquiétudes, jean pierre Abraham s'y dévoile seul ou quasi, entre deux quarts, entre les lignes d'un carnet noirci d'incertitudes et de ressentis.
Armen est un texte extrêmement singulier, d'une âpreté vibrante, sculpté à l'os des sentiments. Un récit d'ambiances, d'une simplicité magnifique de dénuement, gorgé d'embruns entêtants, de gestes, d'ombres et de vides qui vous parcourent, où chaque mots brûlent d'une urgence viscérale.
C'est un corps à corps avec soi même, croqué dans les creux ventés de l'existence qui paradoxalement illumine le récit de ses pulsions de vie.