Alpha : Abidjan-Gare du Nord - Album

Née en Belgique, d'une mère suisse et d'un père gabonais, Bessora grandit en Europe, aux États-Unis et en Afrique. Après l'Ecole des hautes études commerciales de Paris et une carrière dans la finance internationale à Genève, elle décroche un doctorat en anthropologie et écrit son premier roman en 1999. Elle se fait remarquer en 2001 pour "Les Taches d'encre", au Serpent à Plumes, qui reçoit le prix Fénéon et pour "Cueillez-moi, jolis Messieurs..." chez Gallimard, récompensé du Grand Prix littéraire d'Afrique noire en 2007.
Fabuliste du quotidien, Bessora puise son inspiration dans la vie de tous les jours, mais aussi dans le théâtre, la peinture et le cinéma. Souvent satiriques, ses textes abordent des sujets tels que l'exclusion, la lutte des classes, les relations à l'heure des réseaux sociaux, avec, en filigrane, la question des stéréotypes et des fluctuations identitaires. Avec "Alpha", Bessora signe un texte poignant, vibrant d'émotion.
Sa voix juste et authentique, d'une puissance rare, accroche le coeur et, loin de tout misérabilisme, livre un récit choc sur la détresse et les illusions des candidats à l'émigration. Barroux naît à Paris et passe la plus grande partie de son enfance en Afrique du Nord. De retour en France, après un cursus en écoles d'art, il devient directeur artistique dans diverses agences de publicité. Quelques années plus tard, il prend son envol et s'installe au Canada, puis aux États-Unis, et entame là-bas une brillante carrière d'illustrateur pour la presse et l'édition jeunesse.
Il collabore alors avec de nombreux magazines, comme "The New York Times", "The Washington Post", "Forbes Magazine" et publie des ouvrages pour enfants qui lui valent de nombreux prix. Animé par le goût des couleurs et de la fantaisie, il travaille ses illustrations de manière traditionnelle, mélangeant linogravure, mine de plomb, acrylique... Avec des dessins d'une sobriété brute, Barroux offre un corps et une âme à l'histoire d'Alpha.
Son trait, fort et expressif, qui s'accorde intimement à la texture du récit, donne à ressentir autant qu'à voir.