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Pour ce trentenaire londonien, replet, végétarien, féru de littérature, vêtu d'un costume de velours côtelé, portant de petites lunettes rondes cerclées d'or, les poches de son duffle-coat débordant de livres (au cas où...), devenir bibliothécaire était le rêve absolu. Mais quand Israël Armstrong débarque à Tumdrum, en Irlande du Nord, pour prendre ses nouvelles fonctions, il est loin de se douter de ce qui l'attend.
Et pour cause : la bibliothèque vient de fermer définitivement pour être remplacée par un bibliobus (en fait, un vieux fourgon rouillé). Mais, pire encore, les 15000 livres de la bibliothèque ont mystérieusement disparu. Et c'est à Israël, devenu malgré lui le premier et sans doute l'unique bibliothécaire-détective au monde, que revient la charge de les retrouver. Durant cette enquête aussi hilarante que loufoque, Israël devra faire face à une population mal aimable, peu coopérative et dotée d'un accent épouvantable.
Sans compter que rouler en bibliobus sur les routes étroites du fin fond de l'Irlande n'est pas chose aisée lorsque l'on possède un sens de l'orientation quasi nul. Allant de quiproquos en fausses pistes, finira-t-il par amadouer les habitants et à éclaircir le mystère des livres disparus ?
Pas si drôle que ça...
Si je ne m’étais fiée qu’à sa couverture, peu valorisante, je ne sais pas si j’aurais été attirée par ce roman. C’est après avoir entendu la critique très élogieuse du chroniqueur de la rubrique "Les coups de cœur des libraires" sur LCI que j’ai eu envie de lire ce livre. "Une merveille", "un coup de cœur", "un concentré de joie", "très drôle" disait-il. Cette fois-ci, je n’ai pas été du même avis que lui.
Il y a beaucoup trop de longueurs et de répétitions à mon goût. De plus, les personnages irlandais sont très caricaturés, presque antipathiques. Je trouve l’intrigue superficielle et le livre, durant 330 pages, ne tourne qu’autour des mésaventures d’Israël pas vraiment drôles (il a marché sur des fientes de poules, il patauge dans la boue, on lui propose toujours une assiette de viande alors qu’il est végétarien, il conduit un bibliobus totalement rouillé, il est complètement paumé mais nulle part il n’y a une carte de la région, sa supérieure s’empiffre à longueur de journée de chips et de coca, des dialogues de sourds avec les habitants de ce trou perdu…).
Bref, rien d’hilarant, même pas de quoi me faire sourire. Mais il ne s’agit que de mon avis personnel Je n’irais pas jusqu’à dire que je regrette de l’avoir lu (se lit facilement, aucun raisonnement à avoir), mais je ne le conseillerai pas. Désolée Monsieur Sansom…