Une Française au Soudan. Sur la route de Tombouctou du Sénégal au Niger

Par : Raymonde Bonnetain

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  • Nombre de pages372
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.205 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,7 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-7152-5363-6
  • EAN9782715253636
  • Date de parution03/10/2019
  • CollectionLe Temps retrouvé
  • ÉditeurMercure de France
  • Directeur scientifiquePhilippe Artières

Résumé

Ni exploratrice ni aventurière, Raymonde Bonnetain fut pourtant la première Française à atteindre en 1893 les rives du Niger. L'épouse du romancier naturaliste Paul Bonnetain accompagne en effet son mari en mission officielle au Soudan colonial (Sénégal, Mali, Guinée). Pour cette Parisienne, c'est une expérience marquante : femme, jeune, blanche, elle détonne dans cette région de l'Afrique subsaharienne récemment colonisée.
En rédigeant son journal, elle n'a de cesse d'observer et de décrire le quotidien des populations autochtones mais aussi la pratique coloniale elle-même. Elle perce à jour les alibis du discours officiel, s'interroge sur les incohérences et la viabilité d'un monde naissant dans la violence. Non sans se défaire de ses préjugés racistes, de témoin, Raymonde Bonnetain devient actrice de l'entreprise coloniale, sûre de la supériorité des Européens sur les Africains.
Le récit de cette "éprouvante" mission en Afrique est davantage qu'une relation de voyage : il devient un instrument de la colonisation. Son journal se veut la démonstration qu'il y aurait bien des avantages à ce que la colonisation se féminise...
Ni exploratrice ni aventurière, Raymonde Bonnetain fut pourtant la première Française à atteindre en 1893 les rives du Niger. L'épouse du romancier naturaliste Paul Bonnetain accompagne en effet son mari en mission officielle au Soudan colonial (Sénégal, Mali, Guinée). Pour cette Parisienne, c'est une expérience marquante : femme, jeune, blanche, elle détonne dans cette région de l'Afrique subsaharienne récemment colonisée.
En rédigeant son journal, elle n'a de cesse d'observer et de décrire le quotidien des populations autochtones mais aussi la pratique coloniale elle-même. Elle perce à jour les alibis du discours officiel, s'interroge sur les incohérences et la viabilité d'un monde naissant dans la violence. Non sans se défaire de ses préjugés racistes, de témoin, Raymonde Bonnetain devient actrice de l'entreprise coloniale, sûre de la supériorité des Européens sur les Africains.
Le récit de cette "éprouvante" mission en Afrique est davantage qu'une relation de voyage : il devient un instrument de la colonisation. Son journal se veut la démonstration qu'il y aurait bien des avantages à ce que la colonisation se féminise...