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Envoyé par l'"Internazionale" (le "Courrier International" italien), Zerocalcare part aux confins de la Turquie, de l'Irak et du Kurdistan Syrien pour rejoindre la ville de Kobane, à la rencontre de l'armée des femmes kurdes, en lutte contre l'avancée de l'Etat Islamique. A partir de ce voyage, Zerocalcare livre un reportage d'une sincérité poignante, un témoignage indispensable et bouleversant qui s'efforce de retranscrire la complexité et les contradictions d'une guerre si souvent simplifiée par les medias internationaux et le discours politique.
Le tout avec l'inimitable ton, extrêmement drôle et touchant, le langage et l'univers d'un auteur qui sait interpréter comme personne, le quotidien, les craintes et les aspirations de sa génération. Blogueur, auteur de bandes dessinées dans une veine autobiographique, Zerocalcare suscite un phénomène éditorial au succès inédit dans l'histoire de la bande dessinée italienne.
Aux confins de l'Asie Mineure, il était une fois la démocratie
Un groupe de jeunes italiens de gauche s'embarquent pour une épopée au Rojava, enclave arrachée à Daech par les Kurdes au nord de l'Irak et de la Syrie. Entre les fondamentalistes religieux au sud et l'"Empire turc" nationaliste au nord, le territoire kurde protège jalousement son indépendance et son modèle de "confédéralisme démocratique". Zerocalcare raconte la vie quotidienne dans ces territoires abandonnés par la communauté internationale qui craint trop de se brouiller avec la Turquie. Le modèle politique, l'économie, la lutte sur deux fronts, les femmes combattantes, les nombreux morts, les destins marqués par 40 ans de guerres ...
Une bande dessinée enrichissante et dérangeante. Nous applaudissons les kurdes qui meurent en luttant contre Daech et défendent un modèle démocratique, mais à l'heure de les soutenir par des armes, de l'argent et du matériel, l'occident est aux abonnés absents.