Giacometti - La rue d'un seul suivi de Visite fantôme de l'atelier

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Tahar Ben Jelloun - Giacometti - La rue d'un seul suivi de Visite fantôme de l'atelier.
"Il existe dans la médina de Fès une rue si étroite qu'on l'appelle "la rue d'un seul". Elle est la ligne d'entrée du labyrinthe, longue et sombre.... Lire la suite
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Résumé

"Il existe dans la médina de Fès une rue si étroite qu'on l'appelle "la rue d'un seul". Elle est la ligne d'entrée du labyrinthe, longue et sombre. Les murs des maisons ont l'air de se toucher vers le haut. On peut passer d'une terrasse à l'autre sans effort. Les fenêtres aussi se regardent et s'ouvrent mutuellement sur des intimités. Si une seule personne peut passer à la fois, il est bien sûr exclu que les ânes, surtout chargés, puissent y trouver passage.
[... ] En observant les statues de Giacometti, j'ai su qu'elles ont été faites, minces et longues, pour traverser cette rue et même s'y croiser sans peine. Il me semble même les avoir rencontrées, alors enfant. Le chien en bronze, si long, si maigre, rasait les murs, comme on dit, avec son horizontalité rigide et interminable, pendant qu'un homme filiforme marchait, la tête dépassant les terrasses, éclairées par une lumière forte.
"La rue d'un seul" est devenue, grâce à Giacometti, la rue pour plusieurs et les animaux pouvaient, paresseusement, la longer comme un fil entre deux points inconnus". Tahar Ben Jelloun.

Caractéristiques

  • Date de parution
    30/11/2006
  • Editeur
  • ISBN
    2-07-078190-9
  • EAN
    9782070781904
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    107 pages
  • Poids
    0.275 Kg
  • Dimensions
    16,5 cm × 21,5 cm × 1,0 cm

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L'éditeur en parle

"Il existe dans la médina de Fès une rue si étroite qu'on l'appelle "la rue d'un seul". Elle est la ligne d'entrée du labyrinthe, longue et sombre. Les murs des maisons ont l'air de se toucher vers le haut. On peut passer d'une terrasse à l'autre sans effort. Les fenêtres aussi se regardent et s'ouvrent mutuellement sur des intimités. Si une seule personne peut passer à la fois, il est bien sûr exclu que les ânes, surtout chargés, puissent y trouver passage.
[... ] En observant les statues de Giacometti, j'ai su qu'elles ont été faites, minces et longues, pour traverser cette rue et même s'y croiser sans peine. Il me semble même les avoir rencontrées, alors enfant. Le chien en bronze, si long, si maigre, rasait les murs, comme on dit, avec son horizontalité rigide et interminable, pendant qu'un homme filiforme marchait, la tête dépassant les terrasses, éclairées par une lumière forte.
"La rue d'un seul" est devenue, grâce à Giacometti, la rue pour plusieurs et les animaux pouvaient, paresseusement, la longer comme un fil entre deux points inconnus". Tahar Ben Jelloun. La présente édition reprend le texte de Tahar Ben Jelloun paru en 1991 (Ed. Flohic) sous le titre Giacometti, enrichi d'un texte inédit, Visite fantôme de l'atelier, et d'une nouvelle iconographie.

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