Homo Ludens. Essai Sur La Fonction Sociale Du Jeu - Poche

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Johan Huizinga - Homo Ludens. Essai Sur La Fonction Sociale Du Jeu.
Si le nom d'Homo sapiens ne convient pas très bien à notre espèce parce que nous ne sommes pas tellement raisonnables, si celui d'Homo faber nous définit... Lire la suite
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Résumé

Si le nom d'Homo sapiens ne convient pas très bien à notre espèce parce que nous ne sommes pas tellement raisonnables, si celui d'Homo faber nous définit encore moins bien, car faber peut qualifier maint animal, ne pourrait-on pas ajouter à ces termes celui d'Homo ludens, " homme qui joue ? " C'est ce que propose Johan Huizinga dans cet essai, où il montre que le jeu est facteur fondamental de tout ce qui se produit au monde. Après avoir défini le jeu comme une action libre, sentie comme fictive et située en dehors de la vie courante, capable néanmoins d'absorber totalement le joueur - une action dénuée de tout intérêt matériel et de toute utilité, qui s'accomplit en un temps et dans un espace expressément circonscrits, se déroule avec ordre selon des règles données, dans une ambiance de ravissement et d'enthousiasme, et suscite, dans la vie, des relations de groupes s'entourant volontiers de mystère en accentuant par le déguisement leur étrangeté vis-à-vis du monde habitude -, Johan Huizinga montre la présence extrêmement active et féconde de ce jeu dans l'avènement de toutes les grandes formes de la vie collective : culte, poésie, musique et danse, sagesse et science, droit, combat et guerre.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/06/1995
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-07-071279-6
  • EAN
    9782070712793
  • Format
    Poche
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    340 pages
  • Poids
    0.34 Kg
  • Dimensions
    12,5 cm × 19,0 cm × 2,0 cm

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L'éditeur en parle

Si le nom d'Homo sapiens ne convient pas très bien à notre espèce parce que nous ne sommes pas tellement raisonnables, si celui d'homo faber nous définit encore moins bien, car faber peut qualifier maint animal, ne pourrait-on pas ajouter à ces termes celui d'homo ludens, "homme qui joue" ? C'est ce que propose Johan Huizinga (1872-1945), historien néerlandais ayant acquis une stature internationale, grâce à l'ouverture de sa discipline à la vision anthropologique.
Dans cet essai, il montre que le jeu est un facteur fondamental de tout ce qui se produit au monde. Le jeu comme une action libre, sentie comme fictive et située en dehors de la vie courante, capable néanmoins d'absorber totalement le joueur - une action dénuée de tout intérêt matériel et de toute utilité, qui s'accomplit en un temps et dans un espace expressément circonscrits, se déroule avec ordre selon des règles données, dans une ambiance de ravissement et d'enthousiasme, et suscite, dans la vie, des relations de groupes s'entourant volontiers de mystère en accentuant par le déguisement leur étrangeté vis-à-vis du monde habituel.
Johan Huizinga montre la présence extrêmement active et féconde de ce jeu dans l'avènement de toutes les grandes formes de la vie collective : culte, poésie, musique et danse, sagesse et science, droit, combat et guerre.

À propos de l'auteur

Biographie de Johan Huizinga

Historien et essayiste néerlandais né en 1872. À partir de 1905, enseigne l'histoire, d'abord à l'université de Groningue, puis à celle de Leyde où, après l'avènement d'Hitler, il s'opposa à la propagande antisémite. Interné dans un camp en 1942, puis exilé en province, meurt en 1945.

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