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Roumanie.
Depuis que le meunier Windisch veut émigrer, il voit la fin partout dans le village. Peut-être n'a-t-il pas tort. Les chants sont tristes, on voit la mort au fond des tasses et chacun doit faire la putain pour vivre, a fortiori pour émigrer. Windisch a beau livrer des sacs de farine et payer, le passeport promis se fait toujours attendre. Sa fille Amélie se donne au milicien et au pasteur, dans le même but.
Un jour, ils partiront par l'ornière grise et lézardée que Windisch empruntait pour rentrer du moulin. Plus tard, ils reviendront, un jour d'été, en visite, revêtus des vêtements qu'on porte à l'ouest, les chaussures qui les mettent en déséquilibre dans l'ornière de leur village, avec des objets de l'Ouest, signe de leur réussite sociale, et " sur la joue de Windisch, une larme de verre ".
Ambiance pesante
J'ai trouvé l'ambiance de ce livre pesante, une atmosphère de plomb qui décrit sans doute bien l'état d'esprit des personnages. Mais il ne se passe rien de bien captivant dans ce livre que je trouve sans grand intérêt.
Je m'y suis reprise en 3 fois à plusieurs années d'intervalle pour arriver à décrocher de la première page de ce livre.
J'ai réussi et terminé mais uniquement parce qu'il n'y a pas beaucoup de page parce que la lecture était vraiment laborieuse.
Ce livre a reçu un Nobel en 2009...
A vous de vous faire votre propre opinion.