Nous sommes au Cameroun à la fin de la deuxième guerre mondiale. Charlotte Marthe quitte, après une déception amoureuse, la France pour prendre la direction d’une école de filles à Douala.
Ecrit comme un journal intime, nous allons suivre la vie de cette jeune femme, qui découvre un pays, des mœurs.
Nous sommes dans les années 50 et elle va connaître aussi l’évolution des colonies ou comptoirs que possèdent encore la France.
Elle va prendre la direction de cette école de filles, qu’elle va essayer de faire évoluer avec les moyens du bord. Elle va batailler avec l’administration
coloniale française, avec les réticences des parents de ces filles, qu’elle va essayer d’éduquer. Mais l’éducation ouvre des portes et elle va faire face à beaucoup de réticences sociales et culturelles.
En plusieurs années, elle va réussir à faire évoluer son école qui va devenir un vrai lycée et quelques élèves vont même partir en France étudier. Ce sont les antilopes.
De faits réels, Valentine Goby va nous raconter la vie d’une femme remarquable. Elle va aussi nous parler de la complexité vécue dans ces pays.
Charlotte Marthe va être dans ce pays jusqu’à son indépendance, où elle sera contrainte de quitter le pays.
Valentine Goby mêle alors l’Histoire de ce pays et l’histoire personnelle et intime de cette femme.
Avec un personnage si romanesque, Valentine Goby réussit à nous parler de l’évolution des colonies françaises, de l’indépendance de ces colonies et de la complexité de la colonisation.
Un débat récent sur les effets positifs de la colonisation montre bien que ce sujet est toujours difficile à aborder de façon sereine.
On s’attache beaucoup à cette femme, qui a consacré sa vie à l’éducation de ces filles et on apprend que ces antilopes font partie de nos jours encore de l’élite de la société camerounaise.
Ce livre est un bel hommage à l’éducation et à son pouvoir de libération des êtres, hommes et femmes.
De belles pages dans ce livre : des pages sur le Cameroun ou alors des instants de vie, comme quand Charlotte va lire « l’odyssée » à ces élèves, dans le dortoir, pendant les émeutes de l’Indépendance, pour exorciser sa peur et celle de ses élèves.
une antilope au Cameroun
Nous sommes au Cameroun à la fin de la deuxième guerre mondiale. Charlotte Marthe quitte, après une déception amoureuse, la France pour prendre la direction d’une école de filles à Douala.
Ecrit comme un journal intime, nous allons suivre la vie de cette jeune femme, qui découvre un pays, des mœurs.
Nous sommes dans les années 50 et elle va connaître aussi l’évolution des colonies ou comptoirs que possèdent encore la France.
Elle va prendre la direction de cette école de filles, qu’elle va essayer de faire évoluer avec les moyens du bord. Elle va batailler avec l’administration coloniale française, avec les réticences des parents de ces filles, qu’elle va essayer d’éduquer. Mais l’éducation ouvre des portes et elle va faire face à beaucoup de réticences sociales et culturelles.
En plusieurs années, elle va réussir à faire évoluer son école qui va devenir un vrai lycée et quelques élèves vont même partir en France étudier. Ce sont les antilopes.
De faits réels, Valentine Goby va nous raconter la vie d’une femme remarquable. Elle va aussi nous parler de la complexité vécue dans ces pays.
Charlotte Marthe va être dans ce pays jusqu’à son indépendance, où elle sera contrainte de quitter le pays.
Valentine Goby mêle alors l’Histoire de ce pays et l’histoire personnelle et intime de cette femme.
Avec un personnage si romanesque, Valentine Goby réussit à nous parler de l’évolution des colonies françaises, de l’indépendance de ces colonies et de la complexité de la colonisation.
Un débat récent sur les effets positifs de la colonisation montre bien que ce sujet est toujours difficile à aborder de façon sereine.
On s’attache beaucoup à cette femme, qui a consacré sa vie à l’éducation de ces filles et on apprend que ces antilopes font partie de nos jours encore de l’élite de la société camerounaise.
Ce livre est un bel hommage à l’éducation et à son pouvoir de libération des êtres, hommes et femmes.
De belles pages dans ce livre : des pages sur le Cameroun ou alors des instants de vie, comme quand Charlotte va lire « l’odyssée » à ces élèves, dans le dortoir, pendant les émeutes de l’Indépendance, pour exorciser sa peur et celle de ses élèves.