En cours de chargement...
Après la déchéance de Napoléon III, l'imbroglio politique de
Bordeaux et l'incompétence des généraux commandant les
armées de province, Paris se trouva seul et, une seconde fois,
assiégé par les Prussien. En désaccord avec le gouvernement
de Bordeaux, qui négociait la capitulation, la Commune se
révolta et fit de la poursuite de la guerre et du rejet du
gouvernement, le même combat. Malheureusement la
Commune n'eut pas les hommes à la hauteur de cet enjeu et
manqua beaucoup trop de rigueur politique et militaire.
De
plus elle batailla contre les Versaillais armés par Bismarck
sous l'oeil impassible des Prussiens. Elle n'avait aucune
chance. Qu'espéraient donc les Communards ? Cette défaite et
ce massacre voués à d'innombrables commémorations ! On a
souvent insulté les insurgés. On les a traités d'ivrognes, en
oubliant un peu trop vite que la révolution est une ivresse et
l'insurrection un alcool brûlant.
Le drame a tant marqué les
esprits que certaines formations politiques se réclament encore
aujourd'hui de la Commune.