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Je voyais que je ne lui plaisais pas du tout. J'étais pour elle tout à fait sauvage, ne sachant ni faire la révérence, ni baiser la main. La tante me questionna, mais je lui répondis à peine. Et quand elle m'interrogea sur mon père et sur ma mère, je me mis à pleurer. Mécontente de ma trop grande sensibilité, elle me consola pourtant en disant d'avoir confiance en Dieu. Elle me demanda quand j'étais allée à l'église pour la dernière fois.
Et comme je ne comprenais pas trop bien, car mon éducation religieuse avait été très négligée, elle resta stupéfaite. On fit demander la princesse, oh tint conseil, et il fut décidé qu'on me conduirait à l'église le dimanche suivant. La tante promit de prier pour moi jusque-là, mais, en attendant, elle ordonna de m'emmener, car je laissais après moi une impression pénible, disait-elle. Il n'y avait là rien de surprenant.