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Paris, 17 octobre 1961. Les Algériens manifestent pour protester contre le couvre-feu qui leur est imposé par le préfet de police. C'est un carnage. Le lendemain matin, parmi les cadavres d'Algériens, on retrouve celui d'un Européen, Roger Thiraud, un petit prof d'histoire sans histoires. Bavure policière ? Règlement de comptes dans les réseaux de soutien au FLN ? De toute façon, l'amnistie a tôt fait de balayer tout cela.
Oui mais voilà, 20 ans plus tard, c'est au tour de son fils, Bernard Thiraud, étudiant en histoire, de se faire descendre à Toulouse. Deux meurtres dans la même famille... Voilà qui intrigue l'inspecteur Cadin chargé de l'enquête dans la ville rose. Les voix du narrateur, Didier Flamand, et de l'inspecteur Cadin, Henri Courseaux, se répondent pour dévoiler une intrigue mystérieuse. Un casting et une mise en scène sonore exceptionnels orchestrés par le réalisateur Georges Peyrou.
Un rassemblement pacifiste d’Algériens en octobre 1961 vire au carnage. Roger Thiraud passait par là. Malheureuse victime collatérale, sa mort, justifiée par un fallacieux prétexte de soutien actif au FLN, s’ajoute aux quelques cent manifestants tués, chiffre non officiel, bien sûr… Affaire classée. Vingt ans plus tard, c’est au tour de son fils d’être mystérieusement exécuté en pleine rue de Toulouse.
Cadin mène l’enquête, remuant le passé nauséeux d’une France entre collaboration et racisme. Un texte percutant, des personnages attachants et surtout une volonté de rétablir la vérité.
Un polar indispensable.