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Il est rare que l’on donne la parole aux femmes qui ont fréquenté les militaires allemands. Les femmes qui avaient commis ce que les contemporains appelaient « l’irréparable » ont subi toutes les avanies. Tondues, souvent battues, violées ou exhibées nues, elles ont subi toutes les avanies et furent mises au ban d’une société qui ne voulait plus affronter ses propres démons. L’auteure, une paysanne qui avait réussi à force de travail, d’intelligence et de volonté à obtenir une place de chercheuse dans une université belge fut punie pour l’amour qu’elle portait avant-guerre à un jeune officier allemand.
Voici son histoire.
