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À Québec, la plupart des gens d'un certain âge connaissent Wilbrod Bherer. Pour les autres, il y a bien une école qui porte son nom, mais plusieurs ignorent tout de sa vie. Né à Saint-Fidèle en 1905, d'origine allemande par son père et canadienne-française par sa mère, cet homme issu d'un milieu modeste s'est distingué dans des domaines aussi diversifiés que le journalisme, le droit, la politique, le commerce, l'éducation, l'industrie de la fabrication et du transport, la construction maritime, le tourisme, la finance, le milieu hospitalier, l'édition, les assurances, la télévision.
Avocat "pas comme les autres", conseiller privilégié des gens d'affaires et des industriels de Québec et de la région, président de la Commission des écoles catholiques de la ville de Québec, Wilbrod Bherer est resté en marge de la politique, mais il a néanmoins eu plusieurs premiers ministres à sa table. Administrateur de nombreuses entreprises, il a néanmoins réussi à mener une vie familiale et sociale fort active et à ouvrer bénévolement au Carnaval de Québec, au CHUL, à l'Université Laval, à l'Orchestre symphonique de Québec, chez les Kiwanis, les Chevaliers de Colomb, etc.
En lisant cet ouvrage, on comprend pourquoi, quelques mois avant la mort de Wilbrod Bherer, Le Soleil de Québec titrait « Wilbrod Bhérer, 92 ans d'histoire du Québec », puis, après sa mort, « La mémoire de Québec disparaît ».
