En cours de chargement...
Jusque dans l'effondrement du rêve
Jusque dans la rouerie des jours
Jusque dans nos mémoires frauduleuses
Jusque dans la mâche crue du silence
Jusque dans le vase clos de ma désespérance
Jusque dans la tourbe, la glèbe de mon chant
Jusque dans mes oreilles droites sous la plongée des mots
Jusque-là, je suis tombée les pieds dans le plat
Poète de l'exil, Corinne Haddad cite la Pesanteur et la Grâce, de Simone Weil, pour mettre en lumière son cheminement.
Dans un rythme et dans une langue qui lui sont propres, aux accents intimes et familiers, elle dessine le vide, la tension qui surgit et qui fait exister.