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À certains il peut sembler incongru, voire dangereux, d'allonger le sport de haut niveau sur le divan. Ne risque-t-on pas de laisser les doutes s'immiscer dans l'esprit du sportif ?
De fait, nombreuses sont les critiques adressées à une psychanalyse qui oserait prendre le sport et la haute performance comme objets d'investigation. Mais dès lors que le corps performant n'est pas dissociable du sujet, peut-on vraiment ignorer ce qui, au plus profond, anime et agi le sportif ? Le doit-on seulement ? N'y-a-t-il pas moyen, par exemple, de comprendre aussi bien les motivations que les causes d'échecs répétés ?