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Débutée vers 1573, la seconde " chasse aux sorcières " tourne court à Metz, ainsi que dans une nébuleuse de seigneuries circonvoisines, dès la promulgation de l'édit de Nantes (1598). Encore que peu étalées dans le temps, les procédures messines n'en visent pas moins à éradiquer des groupes entiers d'individus des deux sexes. Guérisseuses et guérisseurs, sacrilèges, victimes innocentes de pédophiles et de " proxénètes aux voluptés " seront du nombre.
Le rétablissement de l'ordre public, de la moralité, la sauvegarde d'un corps médical, lequel s'estime lésé dans sa pratique, sont à ce prix. Aux confins du Pays messin, au contact des duchés lorrains, une certaine contamination de voisinage conduira à y dresser encore quelques bûchers. Ne s'y dérouleront, certes, que des procédures de maigre envergure, motivées par de mesquines rivalités de rustres, dressés l'un contre 'l'autre pour de futiles raisons.
L'envie, la haine, le désir de vengeance autant que l'appât du gain y tiendront une place prépondérante.
