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Pot-Bouille
Émile Zola
Cet ouvrage a fait l'objet d'un véritable travail en vue d'une édition numérique. Un travail typographique le rend facile et agréable à lire.
Comme dans les autres romans de cette série, il y a une visite détaillée de chaque appartement, mettant en valeur la mesquinerie et les vices plus ou moins cachés de chacun. Le héros est Octave Mouret (déjà aperçu dans la Conquête de Plassans).
Il a 22 ans, et d'aspect très soigné. Il est logé par les Campardon, ménage provençal à trois. Il devient rapidement l'ennemi de Gasparine, « l'autre madame Campardon ». Venant de Marseille, pour avoir une situation dans le haut commerce, il a déjà des rentes et de l'argent à placer (très important pour la suite de la saga Les Rougon-Macquart). Campardon lui trouve rapidement un emploi chez les Hédouin, qui dirigent Au Bonheur des Dames, un petit magasin qui n'a alors pas vraiment pignon sur rue.
Octave, qui est arrivé avec la ferme idée de conquérir la Parisienne, fait déjà son choix parmi les femmes du coin.
Cette collection existe sous forme de 20 volumes, en regroupement de 5 volumes ou un volume complet.
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Fenêtres sur cour !
Avec Pot-Bouille, les lecteurs atteignent la moitié de la saga des Rougon-Macquart. Dans ce volume, la pot-bouille, cette cuisine ordinaire d’un ménage, se transforme en une abominable tambouille composée d’un mélange nauséabond de différents ingrédients tels que la cupidité, l’avidité, l’adultère et la grossièreté, au cœur d’une classe sociale « embourgeoisée » dont l’apparente honnêteté n’est qu’une façade trompeuse. A l’instar de Grace Kelly et de James Stewart dans le film « Fenêtre sur cour » d’Alfred Hitchcock, Emile Zola nous plonge dans un huis-clos infernal au sein duquel se jouent des drames familiaux. Dans cet immeuble cossu des beaux quartiers parisiens, pas de meurtre sordide mais des domestiques qui déballent le « linge sale » de leurs patrons au grand jour en le jetant par les fenêtres ouvertes sur la cour… Cette fois-ci, l’auteur ouvre les fenêtres pour révéler la sombre nature d’une caste de parvenus dont les qualités morales sont très peu vertueuses. Cela fait « froid dans le dos » !