Momo des Halles

Par : Philippe Hayat
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  • FormatePub
  • ISBN978-2-37073-004-6
  • EAN9782370730046
  • Date de parution27/02/2014
  • Copier Coller02 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille508 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurAllary

Résumé

Inspiré de faits réels et remarquablement documenté, " Momo des Halles " est l'histoire d'un jeune garçon qui survit et s'impose dans une époque qui ne voulait pas de lui. Un destin épique et émouvant. "Nous avons quitté notre appartement de Fontenay aux Roses le 25 Août 1941. Ce fut la fin de notre enfance ". Un matin de 1941, le jeune Maurice et sa petite sour Marie sont emmenés par le patron de leur père dans une chambre de service nichée au cour des Halles.
Paris est occupé par les nazis. Leurs parents viennent d'être arrêtés. Ils doivent se cacher, et ne jamais dire qu'ils sont juifs. Bulle, la prostituée de la chambre voisine les prend sous son aile, et sa joie de vivre égaie leur clandestinité. La journée, Maurice fait la classe à Marie. Au petit matin, il descend sur le Carreau et propose son aide en échange d'un peu de nourriture. Puis il s'improvise poissonnier, maraîcher à la sauvette, restaurateur à domicile, jusqu'à devenir le petit prince des Halles. Mais autour de lui, le monde s'effondre, et il se retrouve emporté dans le tourbillon des années de guerre et d'occupation.
En plein cauchemar, son envie de vivre restera pourtant la plus forte.
Inspiré de faits réels et remarquablement documenté, " Momo des Halles " est l'histoire d'un jeune garçon qui survit et s'impose dans une époque qui ne voulait pas de lui. Un destin épique et émouvant. "Nous avons quitté notre appartement de Fontenay aux Roses le 25 Août 1941. Ce fut la fin de notre enfance ". Un matin de 1941, le jeune Maurice et sa petite sour Marie sont emmenés par le patron de leur père dans une chambre de service nichée au cour des Halles.
Paris est occupé par les nazis. Leurs parents viennent d'être arrêtés. Ils doivent se cacher, et ne jamais dire qu'ils sont juifs. Bulle, la prostituée de la chambre voisine les prend sous son aile, et sa joie de vivre égaie leur clandestinité. La journée, Maurice fait la classe à Marie. Au petit matin, il descend sur le Carreau et propose son aide en échange d'un peu de nourriture. Puis il s'improvise poissonnier, maraîcher à la sauvette, restaurateur à domicile, jusqu'à devenir le petit prince des Halles. Mais autour de lui, le monde s'effondre, et il se retrouve emporté dans le tourbillon des années de guerre et d'occupation.
En plein cauchemar, son envie de vivre restera pourtant la plus forte.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Bouleversant
La nuit du 25 août au 26 août 1941, Maurice et Marie ont eu peu de temps pour rassembler quelques affaires et suivre monsieur Surreau, le patron de leur père. « Vos parents ne reviendront pas tout de suite. Il faut partir. Maintenant. » (p. 10) L’homme les emmène dans une chambre sous les toits, au cœur des Halles. C’est dans cette mansarde de trois pas sur quatre, au plafond si bas qu’ils peuvent à peine tenir debout, qu’ils doivent se cacher. Leurs parents ont été arrêtés par les Allemands. Monsieur Surreau leur laisse une enveloppe contenant mille francs, recommande à Maurice de travailler et de ne jamais dire qu’ils sont juifs. Il leur indique qu’ils emmènent leurs papiers pour les brûler. Puis il part. Les enfants sont livrés à eux-mêmes. A quatorze ans, Maurice devient responsable de sa petite sœur. Pour subsister, il commence à travailler aux Halles pour un poissonnier. Au marché, il noue des liens avec des trafiquants. Très débrouillard, il devient marchand à la sauvette, puis, grâce à son imagination et à son esprit d’initiative, son offre de services se développe. Celui qui est devenu le prince des Halles prend des risques pour adoucir le quotidien de sa petite sœur et de Bulle, leur voisine. Cette dernière est une prostituée qui a pris les deux enfants en affection. Auprès d’elle, ils s’abreuvent de tendresse, de chaleur et de rêves. Déterminé à survivre et à retrouver ses parents, Momo multiplie les situations périlleuses. Il en oublie que le danger provient, souvent, de personnes transparentes. Dans la France occupée, la traîtrise se décline, également, sous des traits français. La Collaboration et les dénonciations produisent leurs effets maléfiques. L’histoire est racontée par Momo. Ce petit m’a bouleversée par son courage, son ingéniosité et par son cœur. Pour ceux qu’il aime, il va toujours plus loin, comptant parfois trop sur la chance. Hélas, le destin le rattrape. Bien qu’il ait été forcé de grandir trop vite, il est un gamin et j’ai été émue par ses désirs d’enfant facétieux, mêlés à son sens des responsabilités. C’est auprès de Bulle qu’il s’évade et continue à espérer. Cette jeune femme m’a, énormément, touchée. Son corps, qui sert de monnaie d’échange, est empli de rêves et d’émotion. Celle qui est jugée par l’apparence de ses actes, cache un cœur pur et généreux. Le récit s’étend du 26 août 1941 au 17 décembre 1944. Les Nazis ont décidé qui devait vivre, les Collaborateurs leur ont apporté leur aide et à la Libération, des hommes ont condamné le comportement d’autres, sans procès. Dans l’ombre, des héros anonymes ont sauvé des vies, ont caché des enfants et ils ont fait souffler un vent d’amour et d’espoir. J’ai admiré leur courage et leur humanité. Ils ont éclairé le roman, ils sont ceux de qui nous nous souvenons en le refermant. Ils sont entrés dans mon cœur, l’ont empli d’émotion ; ils m’ont fait rire, ils m’ont attendrie et ils ont fait couler mes larmes. J’ai eu un énorme coup de cœur Momo des Halles.
La nuit du 25 août au 26 août 1941, Maurice et Marie ont eu peu de temps pour rassembler quelques affaires et suivre monsieur Surreau, le patron de leur père. « Vos parents ne reviendront pas tout de suite. Il faut partir. Maintenant. » (p. 10) L’homme les emmène dans une chambre sous les toits, au cœur des Halles. C’est dans cette mansarde de trois pas sur quatre, au plafond si bas qu’ils peuvent à peine tenir debout, qu’ils doivent se cacher. Leurs parents ont été arrêtés par les Allemands. Monsieur Surreau leur laisse une enveloppe contenant mille francs, recommande à Maurice de travailler et de ne jamais dire qu’ils sont juifs. Il leur indique qu’ils emmènent leurs papiers pour les brûler. Puis il part. Les enfants sont livrés à eux-mêmes. A quatorze ans, Maurice devient responsable de sa petite sœur. Pour subsister, il commence à travailler aux Halles pour un poissonnier. Au marché, il noue des liens avec des trafiquants. Très débrouillard, il devient marchand à la sauvette, puis, grâce à son imagination et à son esprit d’initiative, son offre de services se développe. Celui qui est devenu le prince des Halles prend des risques pour adoucir le quotidien de sa petite sœur et de Bulle, leur voisine. Cette dernière est une prostituée qui a pris les deux enfants en affection. Auprès d’elle, ils s’abreuvent de tendresse, de chaleur et de rêves. Déterminé à survivre et à retrouver ses parents, Momo multiplie les situations périlleuses. Il en oublie que le danger provient, souvent, de personnes transparentes. Dans la France occupée, la traîtrise se décline, également, sous des traits français. La Collaboration et les dénonciations produisent leurs effets maléfiques. L’histoire est racontée par Momo. Ce petit m’a bouleversée par son courage, son ingéniosité et par son cœur. Pour ceux qu’il aime, il va toujours plus loin, comptant parfois trop sur la chance. Hélas, le destin le rattrape. Bien qu’il ait été forcé de grandir trop vite, il est un gamin et j’ai été émue par ses désirs d’enfant facétieux, mêlés à son sens des responsabilités. C’est auprès de Bulle qu’il s’évade et continue à espérer. Cette jeune femme m’a, énormément, touchée. Son corps, qui sert de monnaie d’échange, est empli de rêves et d’émotion. Celle qui est jugée par l’apparence de ses actes, cache un cœur pur et généreux. Le récit s’étend du 26 août 1941 au 17 décembre 1944. Les Nazis ont décidé qui devait vivre, les Collaborateurs leur ont apporté leur aide et à la Libération, des hommes ont condamné le comportement d’autres, sans procès. Dans l’ombre, des héros anonymes ont sauvé des vies, ont caché des enfants et ils ont fait souffler un vent d’amour et d’espoir. J’ai admiré leur courage et leur humanité. Ils ont éclairé le roman, ils sont ceux de qui nous nous souvenons en le refermant. Ils sont entrés dans mon cœur, l’ont empli d’émotion ; ils m’ont fait rire, ils m’ont attendrie et ils ont fait couler mes larmes. J’ai eu un énorme coup de cœur Momo des Halles.
Momo des Halles
5/5
Philippe Hayat
Grand Format
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