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L'objet de cet ouvrage est de donner au lecteur une représentation simple et perceptible par tous, des mécanismes qui commandent la création de monnaie, sa circulation, sa destruction. Il propose, pour l'analyse monétaire, trois clés : la transaction, la compensation, le prélèvement, et montre comment l'usage de ces clés permet d'éclairer les fonctionnements monétaires.
Des exemples en sont donnés pour l'examen du monétarisme, l'interprétation des indicateurs M1, M2, M3, l'efficacité des instruments de transmission, les conditions qui doivent gouverner l'investissement sur création monétaire.
Le même processus d'analyse permet de mettre en évidence le rôle du système bancaire dans la création de monnaie et d'interpréter les nouvelles techniques de dépôt, de transfert et d'épargne.
A cette occasion, l'ouvrage expose les mécanismes de l'euromarché et fait apparaître leur faible pouvoir de création monétaire.
A propos des institutions monétaires internationales (F.
M. I., S. M. E....), l'auteur conclut en affirmant que toute organisation, si judicieuse qu'elle soit, est condamnée à l'échec, si elle ne dispose pas d'un étalon de référence à la valeur immuable.
Cet étalon peut être instauré en mettant à profit la propriété particulière d'une unité composite extra-territoriale, de pouvoir être définie de façon à conserver un pouvoir d'achat international constant (l'eurostable).
Ce nouveau numéraire peut être utilisé pour stabiliser le prix de l'or, et ainsi contribuer, par le truchement d'un « or constant », à retrouver un « étalon de change-or » (G. E. S.) débarrassé des vices qui l'ont fait condamner.
L'auteur termine en décrivant les exercices de simulations exécutés au « Centre Jouffroy pour la Réflexion Monétaire », destinés à mettre au point un mécanisme bancaire approprie pour l'usage de la monnaie composite constante proposée.
