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Le trouble qui saisit l'homme qui se " perd " seul dans la forêt, éveille des instincts tels qu'il n'est plus possible à cet homme d'y revenir avec l'idée de se " balader ". Il veut aller dans un paysage borné par des repères intemporels, retrouver un paysage où la foi et le langage de la cité ne le suivent pas. Ce trouble se mue en un sentiment peu à peu habitable, intime, nécessaire et humble : presque une présence.
Celle du " vieil homme ", le voyant d'avant les églises, cet ancêtre que dans ses épîtres l'apôtre Paul dénonce avec véhémence : le disciple doit l'ôter, le jeter comme un vieux vêtement pour revêtir " l'homme nouveau ". L'occident semble avoir tout perdu de ce passé, mais en dépit de l'acculturation chrétienne, il nous reste de ce vieillard quelques
témoins tant la nature a d'obstination. " Il nous voit par les yeux des bêtes par elles nous mangeons ce père habile fragile et puissant par le nombre des années " Legs difficile, morcelé, dispersé, peu lisible.
Ces poèmes tentent de faire ce que ne saurait entreprendre la logique du discours : rassembler les signes épars, les manifestations fugaces d'une ancienne religion animiste. " ne crains pas l'odeur du vieil homme malgré son départ irrévocable "