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Comment tout un village bourguignon, par le biais d'une rumeur sur la présence d'un loup alentour, se ligue contre une jeune Parisienne, récemment installée.
" Savait-il, le vieux bonhomme, qu'il était là, le loup, au plus près d'eux ? Il n'était pas une tête, pas même une tête d'enfant, dans l'ombre de laquelle il ne se nichait pas. Un regret vint pourtant à l'esprit de l'Ouïau. Peut-être, pensa-t-il, peut-être je n'aurais pas dû.
Peut-être j'aurais dû la garder pour moi seul, cette fichue trace de loup.
Il était trop tard. "
Quelque part en Bourgogne, " au temps des autoroutes et du TGV ". Le loup est de retour et, avec lui, ses mythes et légendes, ses dents carnassières et ses errances sans fin. L'Ouïau, le vieux bûcheron, a vu sa trace dans la forêt. En même temps que la rumeur se propage, s'installent dans la région Agnès et ses deux enfants.
Ces derniers osent contredire la rumeur. Dès lors, presque tout le village se ligue contre " l'étrangère " et les siens. Comment osent-ils s'immiscer ainsi dans la vie du village ? Lorsque trois moutons sont retrouvés morts, tué par les chiens de Paul Dafranville, notable intouchable et " de souche depuis des générations ", l'affaire prend un autre tournant. Même si tous les fermiers, locataires des terres, s'accordent pour s'allier contre Dafranville, pour lequel ils travaillent comme au temps féodal, Agnès reste persona non grata.
Grâce au soutien indéfectible de l'Ouïau et de Pierre son petit-fils, elle trouve le moyen d'accuser et de piéger Dafranville, et finit, enfin, par se faire accepter du village.
Quant au loup...
