En cours de chargement...
Le système économique néolibéral paraît actuellement avoir le vent en poupe. Aucun pays, aussi pauvre soit-il, n'a d'autre rêve que d'entrer dans ce système, de s'enrichir et de ressembler aux occidentaux consuméristes. Ses fondations bancaires et financières ont fortement évolué ces dernières années. De supports à la production et à la transformation, elles se sont tournées vers la spéculation. D'amorales, elles sont devenues immorales, l'enrichissement à court terme justifiant tout.
Les Etats ont bien du mal à jouer leur rôle de régulation et de redistribution. Il a pourtant favorisé le développement du secteur tertiaire de services. Nous voulons montrer que l'économie peut garder un visage humain et social, par un mécanisme réfléchi de redistribution. Encore faut-il que l'argent arrive là où il est utile et qu'il soit utilisé à bon escient. Le concept de rentabilité sociale rencontre cette préoccupation au travers de 5 mécanismes : l'utilité, la pertinence, la qualité de vie induite, la plus-value sociale et la solidarité dans une citoyenneté mondiale.
Travailleurs psychosociaux, les auteurs donnent la priorité aux conséquences subjectives des événements. Leur vision est l'expression du vécu des citoyens consommateurs peu respectés, considérés seulement par leur pouvoir d'achat. Traumatisés par le pouvoir moral abusif des banques et des groupes financiers, ils font émerger l'influence possible des valeurs morales, éthiques et citoyennes comme forces vives de l'individu.
Il n'est pas interdit de construire de la qualité de vie, d'être, de penser, de vouloir de la démocratie et de rechercher des valeurs humanistes, même en 2011.
