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Au début du XVIIe siècle, Horacio del Monte, neveu du duc d'Urbino, écrivait à (manuel Aboab, rabbin à Venise ; sa lettre commençait ainsi : "Humanum est peccare, diabolicum perseverare, angelicum emendare. Pécher est humain, persévérer est diabolique, s'amender est angélique." Del Monte demandait au rabbin comment il interprétait cet adage, en particulier la dernière partie : angelicum emendare. Le rabbin lui répondit et reproduisit leur correspondance dans un ouvrage qui arriva jusqu'à nous.
Exemplaire, cet échange inter religieux sur les anges, sur le bien et le mal, et sur la vie dans l'au-delà, est le point de départ de l'intérêt de l'auteur pour les anges dans les trois religions. Il nous livre ici le fruit de ses recherches comparatives qu'il s'est efforcé de mener sans parti pris.