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De nos jours, les entreprises tentent de gérer les compétences de leurs salariés, aux Etats-Unis comme en France. Cette étude contribue à montrer à partir de nombreuses données de terrain qu'elles ne s'y prennent pas toutes de la même manière. La majorité le font par la centralisation directive, en une démarche néo-fordiste d'amaigrissement des structures. Elles aboutissent à gérer les aptitudes, voire les compétences cognitives, par la flexibilité externe réactive.
Elles s'avèrent incapables de gérer ce qui est au cœur des compétences attendues par le nouveau système productif, les compétences interactives. D'autres, bien moins nombreuses, adoptent des problématiques internes qui lient transformation des postes et développement des compétences interactives chez les salariés présents. Elles prennent des risques et se donnent ainsi les moyens d'une réelle flexibilité interne et proactive, donc offensive.