AMC N° 142 Avril 2004

Michel Roulleau

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Claude Puaud

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BLR

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Mikan

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Collectif

Note moyenne 
Michel Roulleau et Claude Puaud - AMC N° 142 Avril 2004 : .
La manifestation MO' 2004 qui ouvre ses portes le 27 avril a pour vocation - entre autres - de permettre aux maîtres d'œuvre de trouver des solutions... Lire la suite
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Résumé

La manifestation MO' 2004 qui ouvre ses portes le 27 avril a pour vocation - entre autres - de permettre aux maîtres d'œuvre de trouver des solutions techniques adaptées à leurs projets en cours ou futurs. Mais, au travers des rencontres et débats organisés à cette occasion, MO' 2004 entend aussi - et bien davantage encore que lors de la première édition - favoriser la création ou le renforcement de liens entre maîtres d'ouvrage et maîtres d'œuvre. Les maîtres d'ouvrage y ont donc largement leur place et le programme prévoit qu'ils s'y expriment en particulier lors des trois Entretiens centrés sur des thèmes de pleine actualité: la requalification urbaine, l'assurance et la responsabilité, les modes de financement. AMC s'associe pleinement à cet événement et publie dans ce numéro un dossier principalement centré, au travers d'itinéraires et d'expériences, sur les relations entre maîtres d'ouvrage et maîtres d'œuvre, tant à l'étranger qu'en France, plus précisément en Chine et à Paris. C'est ainsi qu'une table ronde met en perspective le boom architectural que connaît depuis peu la Chine et donne des clefs pour y participer alors que se prépare activement la première Biennale d'architecture de Pékin. Puis, retour dans l'hexagone, avec pour prétexte une récente conférence de Michel Lombardini qui retrace 40 ans d'architecture à Paris, des débuts du POS jusqu'à l'actuel PLU. Enfin, en contrepoint à l'évocation de cette période déterminante pour l'histoire urbaine parisienne, Jacques Lucan avance par une salve de questions l'hypothèse qu'un nouveau cycle de cette histoire a commencé et se demande si après l'Amérique, Amélie Poulain découvrira... la banlieue. La douceâtre effigie montmartroise sachant si bien tout arranger pourrait aussi exercer ses pouvoirs en direction de la profession d'architecte qui continue d'exprimer de nombreuses craintes pour elle-même et le devenir de l'architecture. Une nouvelle fois réunis, les trois présidents des organisations représentatives de la profession ont récemment redit avec force leurs certitudes quant à "la fin de la création architecturale" qu'entraînent les partenariats tels qu'ils se mettent en place aujourd'hui entre public et privé: "On est en train d'étouffer la profession des architectes." (Jean-François Susini, Conseil national de l'Ordre des architectes); "Ce qui nous attend avec ces partenariats, c'est la banalisation de l'architecture et de l'espace public; sous justification d'urgence, ils se traduisent par le retour des modèles." (Patrick Colombier, Syndicat de l'architecture); "Les politiques ont vu les côtés apparemment positifs, mais en fait de raccourcissement des délais ou de diminution des prix, c'est bien l'inverse qui va se produire." (François Pélegrin, Unsfa). Leur pessimisme tourne à la résignation sur le mode: "Nous aurons tout fait pour inverser le cours des choses, mais nous n'y parvenons pas parce que ni les grands médias, ni la société ne se préoccupent vraiment d'architecture". Leur Livre blanc resté sans véritable réponse (du moins au moment où ces lignes sont écrites) les trois présidents unanimes pensent que nous sortons d'une logique qu'ils qualifient "de culture" pour entrer dans une seule et même logique "de construction", qui sera selon eux tellement préjudiciable au cadre de vie qu'un retour à la situation antérieure finira par s'imposer. Mais pas avant une dizaine d'années ! Le débat n'est pas clos, il ne pourra pas ne pas être présent dans les échanges qui auront lieu à MO' 2004, et nous le prolongerons si nécessaire dans ces colonnes. Il ne concerne pas seulement les architectes mais toutes les professions de la maîtrise d'œuvre réunies par une même "intelligence", mot qui vient de connaître une nouvelle fortune et qui est pris ici pour plusieurs de ses acceptions: la connaissance conceptuelle et rationnelle; la capacité à appréhender une situation donnée; la création de liens. L'intelligence du projet architectural dans toutes ses dimensions (conceptuelles, techniques, économiques, ...) est la valeur qui doit prévaloir sur toute autre considération parce que c'est la seule qui garantisse un cadre de vie adapté, inscrit dans l'optique du développement durable et d'une évolution positive de la société. L'inquiétude des architectes ne peut donc être ignorée. Frédéric Lenne

Caractéristiques

  • Date de parution
    13/05/2004
  • Editeur
  • ISBN
    2-281-19212-1
  • EAN
    9782281192124
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    142 pages
  • Poids
    0.55 Kg
  • Dimensions
    23,0 cm × 30,0 cm × 0,6 cm

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