Sanary et le siège de Toulon

Didier Martina-Fieschi

(Préfacier)

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Résumé

Féru d'histoire et d'archéologie, Roger Vallentin du Cheylard a établi toute sa recherche sur des documents officiels soigneusement étudiés et comparés. Originaire de Montélimar, il connaissait parfaitement la Drôme et tous les lieux où le mouvement fédéraliste s'était développé. Lors de cette crise de l'été 1793 qui devait aboutir à la mainmise des Anglais sur Toulon et au siège de la place forte, Sanary joua un rôle important. Il s'intéressa d'autant plus à cette localité, qu'il avait publié auparavant des Notes historiques à son propos et qu'il en avait sans doute apprécié les registres municipaux. C'est grâce à ces archives, d'ailleurs, qu'il peut restituer aussi fidèlement le contexte local de cette année 1793 : la demi-disette qui règne dans la cité, ses difficultés d'approvisionnement ainsi que celles des villes voisines, Ollioules, Six-Fours, Hyères, Solliès-Pont, La Valette, Le Beausset... la pénurie en armes et en munitions et une indiscipline notoire parmi les troupes, accentuée par la propagande contre-révolutionnaire. Grâce à ces documents précieux, nous pouvons suivre, étape par étape, la dramatisation des événements jusqu'au 27 août 1793, date à laquelle la ville de Toulon est pratiquement aux mains de l'ennemi et l'implication de plus en plus gronde de Sanary dans cet état de guerre qui va dominer toute la région jusqu'à la tin de l'année. Dès le mois de janvier 1793, les batteries de la Cride et de Portissol sont prétes à fonctionner, les canonniers sont en place, des volontaires montent la garde. En mai la garde nationale sanaryenne est en état de réquisition pemtanente, tandis que des batteries et des canonniers sont aussi en alerte au Cap Nègre et au Rayolet, sur le territoire de Six-Fours. La pénurie de grains à Sanary se confirme et des actes d'insubordination sont constatés parmi les volontaires. Deux faits déterminants avant la prise de Toulon par l'ennemi : le désarmement, par des soldats toulonnais, des batteries sanaryennes et le passage dans la ville d'un prétendu délégué aux subsistances, en fait un agent de liaison envoyé vers l'amiral Hood. Le siège lui-même (3 mois et 19 jours) usera trois généraux et non des moindres, Carreaux, Doppet et Dugommier et c'est le plan d'attaque d'un jeune lieutenant d'artillerie nommé Bonaparte, qui se révélera victorieux. Dès le début du mois de septembre les troupes républicaines sont présentes à Sanary et dès lors les réquisitions se succèdent : matériaux de première nécessité pour la tome des canons, la fabrication des armes et des munitions, boutons d'uniformes nationaux, draps, couvertures, toiles, fils, souliers, plomb, chaloupes, matelas, barils de vin... La fameuse tour de Sanary, sans intérêt stratégique, servira de magasin. Le lendemain du 19 décembre, date de la chute de Toulon, la répression sera terrible : la ville passera de 30 000 à 7 000 habitants. A Sanary, il faudra réparer tout ce qui a été détroit par le passage des troupes.

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