L'ADIEU AU BIG-BANG. - Une hypothèse sur l'évolution de l'univers depuis la naissance de l'espace-temps jusqu'à aujourd'hui

Plus un objet est éloigné plus il est petit, mais l'on sait bien qu'il s'agit d'une illusion et que dans la réalité il conserve sa taille. Plus les galaxies sont loin de nous, plus elles s'éloignent à plus grande vitesse. Da la même façon, il ne s'agirait que d'une illusion d'optique : que l'on voit l'univers s'agrandir ne permet pas de déduire qu'il s'agrandit vraiment. On sait que deux fils électrifiés en hélice se comportent comme deux aimants, et s'ils sont enchâssés l'un dans l'autre ils se repoussent et s'écartent " tout seuls ". De la même façon les deux brins de l'hélice d'ADN de nos chromosomes ne se dupliqueraient pas en suivant les " instructions du code génétique ", mais s'écarteraient " tout seuls " par l'effet d'une simple répulsion électromagnétique. Les mouvements de la vie ne seraient pas différents des mouvements de la matière inerte, et " la vie " ne serait qu'une forme spéciale de recyclage incessant " en boucle vivante " de forces électromagnétiques ordinaires. Telles sont deux parmi d'autres des hypothèses inhabituelles qui sont présentées dans cet ouvrage. La révolution copernicienne avait permis de comprendre simplement le mouvement apparemment très compliqué des astres, en plaçant de façon inhabituelle pour l'époque le centre du mouvement dans le soleil et non sur la Terre. De la même façon, il n'est pas proposé ici une explication de l'évolution de l'univers par des considérations plus savantes encore que celle des savants, mais au contraire par une cure de jouvence prenant à contre-pied nos réflexes de pensée les plus habituels.