Philosophie N° 121, Printemps 2014

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Ludwig Binswanger et Brice Halimi - Philosophie N° 121, Printemps 2014 : .
Le numéro s'ouvre sur la traduction, par Camille Abettan, d'un texte de Ludwig Binswanger intitulé "Evénement et vécu", initialement paru en 1931.... Lire la suite
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Résumé

Le numéro s'ouvre sur la traduction, par Camille Abettan, d'un texte de Ludwig Binswanger intitulé "Evénement et vécu", initialement paru en 1931. Binswanger y répond à un article d'Erwin Straus paru l'année précédente, et s'intéresse à la relation qui existe entre la survenue d'un événement et la façon dont il est vécu, c'est-à-dire le sens qu'il revêt pour le sujet qui l'éprouve ; ce débat avec E Straus lui fournit l'occasion de préciser quelques-uns de ses concepts essentiels, ainsi que de situer sa propre démarche par rapport à celle de Heidegger et par rapport à la psychanalyse.
Le numéro se poursuit avec un dossier thématique intitulé "Questions kantiennes", qui aborde successivement la philosophie kantienne de la connaissance, de la morale et de la religion. Dans "Un principe caché de l'Analytique transcendantale", Brice Halimi s'interroge sur l'équivalence, posée par Kant, entre l'universalité et la nécessité comme critères d'une connaissance a priori, et tente de montrer que cette corrélation n'est jamais réellement justifiée, bien qu'elle soit mise à contribution dans plusieurs passages essentiels de la Critique : en particulier, elle fonde l'homogénéité des mathématiques et de la physique pure, ainsi que la double valeur, à la fois formelle et générale, accordée à l'unité de l'aperception.
L'article analyse ces deux cas, puis deux autres aspects de la corrélation entre universalité et nécessité, dont il montre le statut de principe de l'Analytique transcendantale. Dans "Les intentions morales au croisement de l'universel et du singulier", Raphaël Ehrsam nous invite à relire la morale kantienne, qui est souvent associée à une thèse peu plausible - à savoir que la propriété d'"être moral" caractériserait de manière première les intentions des agents, et non leurs actions - et à une difficulté - à savoir que l'universalité et la formalité de la loi morale rendraient impossible la détermination de devoirs relatifs à la singularité des situations.
Contre ces deux thèses, l'auteur soutient à l'inverse que, pour Kant, l'évaluation morale enveloppe un rapport fondamental aux actions, et que les devoirs particuliers incluent une référence implicite à des contextes d'application valant comme standards et paradigmes - cc qui le conduit à réaffirmer la nature essentiellement réfléchissante de tout jugement moral. Enfin, dans "Autonomie et reconnaissance chez Kant", Hedwig Marzolf montre que le besoin de reconnaissance chez les hommes, que Hegel érige en "motivation morale originaire", n'a pas été méconnu par Kant, mais que ce besoin lui est d'emblée apparu sous un aspect problématique, à savoir comme l'origine d'un mal - qu'il évoque dans la troisième partie de La Religion dans les limiter de la simple raison.
Dans cette pathologie de la reconnaissance se joue en même temps la beauté du monde moral, par laquelle nous pouvons nous reconnaître en lui ; et le remède à cette pathologie résiderait en définitive hors de la morale, dans la figure religieuse du Christ, "ami de l'homme".

Caractéristiques

  • Date de parution
    06/03/2014
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-7073-2368-2
  • EAN
    9782707323682
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    95 pages
  • Poids
    0.118 Kg
  • Dimensions
    13,5 cm × 22,0 cm × 0,8 cm

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