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"Ce n'est que depuis quelques années que commence à se dissiper une déroutante confusion née autour de Brückner avant même qu'il fût mort. Le problème des différentes éditions existant pour chacune des symphonies n'y était pas pour rien. L'attitude de certains de ses amis, qui ne voyaient en lui qu'un "symphoniste wagnérien", n'a certainement rien arrangé. (...). Il faut donc envisager Brückner dans sa totalité car, une fois de plus, on ne saurait prétendre à la compréhension de sa musique sans considérer son rapport complexe à la religion.
Ainsi, le fait que, régulièrement, le compositeur travaillait en même temps à ses messes et à ses symphonies, et les nombreuses citations des premières dans les secondes, montrent combien Brückner répugnait à compartimenter son esprit suivant le type d'oeuvre auquel il s'attaquait. Le report d'affect et de puissance créatrice d'une forme sur l'autre devait être considérable, et la musique est là pour le montrer".
P. B.
